Loukachenko : Nous n’aurons jamais besoin d’utiliser les armes nucléaires de Poutine

Le stock d’armes nucléaires russes du Belarus n’est qu’une manœuvre de dissuasion et le pays n’aura jamais besoin d’utiliser ces armes.

C’est ce qu’a déclaré le président du pays, Alexandre Loukachenko, dans un discours diffusé par l’agence de presse nationale biélorusse Belta vendredi, jour de la fête nationale biélorusse.

M. Loukachenko et le président russe Vladimir Poutine ont tous deux reconnu que la Russie avait commencé à stocker des armes au Belarus.

« Au fur et à mesure que les choses avancent, nous sommes de plus en plus convaincus qu’elles (les armes, ndlr) devraient être stationnées ici, au Belarus, dans un endroit fiable », a déclaré M. Lukashenko.

« Je suis sûr que nous n’aurons jamais besoin de les utiliser tant qu’elles seront là. Et aucun ennemi ne mettra les pieds dans notre pays ».

À l’instar de Vladimir Poutine, Loukachenko a accusé à plusieurs reprises les pays occidentaux d’essayer de « détruire » son pays et affirme que le stock d’armes nucléaires est une étape nécessaire pour dissuader toute agression.

Loukachenko a déclaré au début du mois qu’il y avait des armes au Belarus et a même laissé entendre à un moment donné qu’il n’hésiterait pas à les utiliser si cela s’avérait nécessaire. Toutefois, il consulterait d’abord la Russie.

Le vice-ministre russe de la Défense, Sergei Ryabkov, a déclaré vendredi que le déploiement d’armes nucléaires en Biélorussie ne constituait pas une violation du traité de non-prolifération de 1968, car la Russie a toujours le contrôle des armes nucléaires.

Il a également déclaré à l’agence de presse publique russe Tass que la Russie avait été « forcée » de déployer ces armes.

Loukachenko est l’un des plus proches alliés de Poutine. Il a permis à la Russie d’envahir l’Ukraine via la frontière biélorusse en février de l’année dernière et a exprimé à plusieurs reprises son soutien à l’invasion russe.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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