La rébellion du groupe mercenaire privé Wagner en Russie le week-end dernier n’était qu’un « problème mineur » selon le ministre des affaires étrangères du pays, Sergei Lavrov.
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Il a tenu ces propos lors d’une conférence de presse vendredi, selon le journal The New York Times.
Il a également déclaré que la Russie serait « plus forte et plus résistante » après le soulèvement.
« Si des Occidentaux ont des doutes à ce sujet, c’est leur problème », a-t-il déclaré, selon le journal.
Il a également ajouté que les pays occidentaux qui soutiennent l’Ukraine se trompent s’ils espèrent que « la façade du gouvernement russe se fissure ».
Ni le chef du groupe Wagner, Yevgeny Prigozhin, ni le général russe Sergei Surovikin n’ont été vus depuis le soulèvement.
Surovikin aurait été au courant de la rébellion du groupe Wagner.
Le gouvernement biélorusse a déclaré mardi que Yevgeny Prigozhin s’était exilé dans le pays. Aucune source indépendante n’a pu confirmer cette information.
Le groupe Wagner a traversé la Russie le 24 juin et se serait arrêté à 200 kilomètres de Moscou.
La rébellion a été annulée pour « éviter de verser du sang russe » grâce à un accord conclu avec l’aide du président biélorusse Alexandre Loukachenko.
Le New York Times et le Wall Street Journal ont également écrit vendredi qu’après l’émeute, le directeur de la CIA William Burns s’est entretenu au téléphone avec le chef des espions russes Sergei Naryshkin.
Cette conversation visait à établir que les États-Unis n’étaient en rien impliqués dans le soulèvement.
Le président américain Joe Biden a déclaré en début de semaine qu’il était encore trop tôt pour dire si Vladimir Poutine, président de la Russie depuis 23 ans, avait été affaibli par le soulèvement.
« Il est difficile de le dire, mais il est clair qu’il est en train de perdre la guerre (en Ukraine, ndlr) », a déclaré M. Biden selon l’agence de presse AFP.
