Le ministre britannique de la défense renonce à son rêve de devenir chef de l’OTAN

Le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, admet que son rêve de devenir le prochain secrétaire général de l’OTAN ne se réalisera pas. C’est ce qu’il déclare dans une interview accordée à The Economist.

« Cela n’arrivera pas », déclare-t-il.

Selon M. Wallace, âgé de 53 ans, les États-Unis souhaitent que l’actuel secrétaire général, le Norvégien Jens Stoltenberg, reste à son poste.

Au début du mois de juin, Wallace semblait être un candidat sérieux pour le poste de secrétaire général.

« Vous avez un candidat très qualifié », a déclaré le président américain Joe Biden à propos de Wallace, après que ce dernier a reçu la visite du Premier ministre britannique Rishi Sunak à la Maison Blanche.

Ben Wallace est le candidat qui a le plus ouvertement exprimé son désir d’occuper le poste à l’OTAN. Aujourd’hui, il déclare ouvertement que ce ne sera pas lui. Cela est dû au fait qu’il n’a pas reçu le soutien des Etats-Unis, dit-il.

« Peut-être veulent-ils un premier ministre », déclare le ministre de la Défense à The Economist.

Récemment, un grand nombre de médias norvégiens et internationaux ont écrit qu’il était très probable que Stoltenberg reste en poste. L’ancien Premier ministre norvégien, âgé de 64 ans, qui occupe le poste de secrétaire général depuis 2014, devait quitter ses fonctions à l’automne.

Depuis des mois, des rumeurs laissent entendre que la Première ministre danoise Mette Frederiksen (S) pourrait devenir la prochaine secrétaire générale de l’OTAN. Jeudi, lors du Folkemødet à Bornholm, elle a activement manifesté son soutien à Stoltenberg.

« Si nous parvenons à le faire continuer, je pense que c’est une très, très bonne solution », a-t-elle déclaré, selon Berlingske.

M. Stoltenberg n’est pas obligé de chercher activement à obtenir le poste. Si les pays de l’OTAN lui demandent collectivement de rester un an de plus, il pourrait avoir du mal à refuser.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

Partagez votre avis