L’article a été mis à jour jeudi à 6h51.
Une explosion de gaz a eu lieu dans une rue du centre de Paris mercredi après-midi, provoquant un incendie dans plusieurs immeubles. Au moins 37 personnes ont été blessées et les secouristes sont toujours à la recherche de deux personnes disparues qui seraient ensevelies sous les décombres d’un immeuble partiellement effondré. Quatre des 37 personnes blessées luttent pour leur vie à l’hôpital, selon l’agence de presse Reuters.
L’explosion a déchiré la rue Saint-Jacques, qui va de la cathédrale Notre-Dame à l’université de la Sorbonne, mercredi en fin d’après-midi. La façade d’un immeuble s’est effondrée dans la rue à la suite de l’explosion, selon la police française, d’après Reuters.
Le bâtiment abrite l’école de design Paris American Academy, fréquentée par de nombreux étudiants étrangers. Un grand nombre de pompiers, de secouristes et de policiers sont sur les lieux.
Mercredi soir, la police a indiqué que l’important incendie avait été maîtrisé. La police demande à la population de ne pas s’approcher du site.
L’adjoint au maire Edouard Civel écrit sur Twitter qu’il s’agit d’une explosion de gaz. Plusieurs témoins oculaires affirment également avoir senti une odeur de gaz alors que l’explosion venait de se produire. Le parquet de Paris précise toutefois que la cause de l’explosion n’a pas encore été établie.
Un habitant a cru à une bombe
Les autorités locales indiquent sur Twitter que l’explosion a eu lieu dans le cinquième arrondissement de la ville. Plusieurs utilisateurs de médias sociaux ont posté des images d’un épais nuage de fumée noire s’élevant de la zone. La maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est rendue sur les lieux mercredi soir, selon des images de la chaîne de télévision BFM.
Le Quartier latin est l’un des endroits de Paris qui attire de nombreux touristes étrangers pendant les mois d’été. Des étudiants étrangers fréquentent également le quartier.
« J’étais assise chez moi en train d’écrire. J’ai cru que c’était une bombe », a déclaré à Reuters Monique Mosser, historienne de l’art.
Elle ajoute que plusieurs fenêtres de son appartement ont été soufflées par l’onde de souffle de la puissante explosion.
« Un voisin a frappé à la porte et m’a dit que les pompiers nous avaient demandé d’évacuer au plus vite. J’ai pris mon ordinateur et mon téléphone. Je n’ai même pas pensé à prendre mes médicaments avec moi », raconte-t-elle.