La Russie a bombardé la capitale ukrainienne, Kiev, dans la nuit de dimanche à lundi, avec plusieurs vagues de frappes de drones.
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« 40 drones ont été lancés contre Kiev. Deux ont été tués et au moins trois blessés », a annoncé l’armée de l’air ukrainienne sur le média social Telegram.
Cette attaque est décrite comme la plus importante contre Kiev depuis l’invasion russe de l’Ukraine en février de l’année dernière.
La capitale ukrainienne célèbre dimanche le « Jour de Kiev », anniversaire de la fondation de la ville il y a 1541 ans. Cette journée est généralement marquée par des concerts, des expositions et des foires.
« L’histoire de l’Ukraine irrite depuis longtemps les Russes peu sûrs d’eux », écrit le chef de cabinet du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, sur le média social Telegram.
Le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, a exhorté les habitants de la capitale à « rester dans les abris » sur les médias sociaux aux premières heures de la nuit.
« Nous avons une nuit difficile devant nous », a-t-il déclaré.
Le maire a déclaré qu’il y avait eu un incendie dans au moins deux tours d’habitation à Kiev après que des pièces de drone soient tombées dedans.
« Au total, la Russie a attaqué avec 54 drones dits kamikazes. 40 d’entre eux visaient Kiev », rapporte la défense aérienne ukrainienne, selon la BBC.
52 des drones russes ont été abattus, selon la défense aérienne.
La Russie a intensifié ses attaques contre Kiev ces dernières semaines. Plus tôt dans la journée de dimanche, des alertes aériennes ont été déclenchées dans 12 régions du pays.
Dans le quartier de Petjersky, situé en plein centre de Kiev, un incendie se serait déclaré dans un immeuble de neuf étages. Cela s’est produit après que des drones aient été abattus dans le quartier, selon l’administration militaire de la capitale sur Telegram.
Les attaques russes précèdent une contre-offensive ukrainienne attendue depuis longtemps.
Le chef du Conseil national de sécurité de Kiev a déclaré samedi à la BBC qu’une attaque ukrainienne majeure visant à reprendre le territoire perdu aux forces d’occupation du président Vladimir Poutine pourrait commencer « demain, après-demain ou dans une semaine ».
