CoD MW3 : Un Pro Banni Pour Triche Pense Que Presque Tous Les Autres Devraient L’être Aussi

  • Scandale de tricherie dans l’univers de Call of Duty impliquant l’usage d’outils non autorisés pour obtenir des camouflages exclusifs.
  • Jordan « Abuzah » François, joueur professionnel pour Seattle Surge, a été banni de façon permanente pour avoir utilisé ces outils illégaux.
  • Abuzah admet l’utilisation d’outils non autorisés mais affirme n’avoir rien fait de mal, déclenchant des réactions mixtes dans la communauté.
  • Une polémique entoure l’usage généralisé de telles pratiques parmi les pros, avec des déclarations suggérant que 90 % des joueurs pourraient les utiliser.
  • La discussion se porte aussi sur la légalité relative du THC dans la communauté Call of Duty, soulignant une zone grise dans les règlements du jeu.

Un nouveau cas de tricherie dans Call of Duty – Une question de vanité et d’excuses futiles

Santa Monica, USA – Dans le monde des jeux de tir comme Modern Warfare 3 (MW3) et Warzone, on associe souvent les tricheurs à l’utilisation de wallhacks ou d’aimbots. Cependant, Jordan « Abuzah » François, un ex-professionnel de la CDL, s’est rendu coupable d’une forme de tricherie moins commune et néanmoins discutable.

Cheater admet l’utilisation d’outils illégaux dans CoD – « Je n’ai rien fait de mal »

Le 10 avril, un scandale ébranle l’univers de Call of Duty : Jordan « Abuzah » François, jouant pour Seattle Surge, est exclu définitivement de son compte CDL pour avoir triché, en utilisant des outils non autorisés pour accéder à des camouflages (ou camos) exclusifs pas encore disponibles officiellement dans le jeu. Malgré son aveu sur X/Twitter, Abuzah insiste sur le fait qu’il n’a commis aucune faute.

Un cheat inutile : Plutôt que de chercher à obtenir un avantage compétitif, Abuzah a utilisé ces outils pour débloquer des éléments cosmétiques, qui, ironiquement, ont peu d’effet sur l’expérience visuelle lors des diffusions de la CDL. Les motifs de camouflage de l’équipe sont superposés dans le stream, indépendamment de la tenue réelle des joueurs.

« Je voulais juste quelques camos, je n’ai rien fait de mal, je n’ai rien téléchargé »

Un professionnel de Call of Duty banni – se plaint : « c’est ce que 90 % font »

Tout le monde le fait, non ? Même après son bannissement, Abuzah prétend sur X/Twitter que 90 % des participants à la ligue utiliseraient des outils similaires pour débloquer des skins. Cette affirmation a suscité diverses réactions, y compris celle de James « Clayster » Eubanks, triple champion du monde, mentionnant un joueur ayant déjà reçu une amende sévère pour de tels agissements.

Quels sont ces outils interdits ? Les outils de déblocage permettent aux joueurs d’accéder à l’ensemble des contenus, y compris ceux prévus pour être lancés dans les semaines ou mois à venir, tant qu’ils figurent déjà dans le code du jeu. Ces outils gagnent en popularité depuis le lancement de Warzone, malgré des règles claires les interdisant.

Cependant, peu oseraient probablement utiliser ces outils sur leurs comptes officiels de compétition. Les sanctions spécifiques en attente pour Abuzah restent inconnues. Si la triche reste illégale, l’usage du THC dans la communauté CoD semble être une zone plus grise, selon certains professionnels.

En conclusion, l’affaire Abuzah soulève plusieurs questions importantes sur l’intégrité dans l’esport et l’univers de Call of Duty. Alors que la triche pour un avantage compétitif est universellement condamnée, l’usage de triches pour des avantages cosmétiques interroge sur la gravité des sanctions et sur la culture compétitive du jeu. La révélation que cette pratique pourrait être répandue parmi les professionnels pourrait nécessiter une réflexion plus profonde sur les mesures de prévention et de sanction. Enfin, la mention du THC rappelle que les débats éthiques et légaux entourant le sport et l’e-sport sont loin d’être univoques, méritant une approche nuancée et informée.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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