Le policier français qui a abattu un jeune homme de 17 ans à Paris dans la nuit de mardi à mercredi s’est excusé auprès de la famille du jeune homme et s’est dit « dévasté » par l’incident, a déclaré l’avocat du policier, Laurent-Franck Lienard, au média français BFMTV.
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« Les premiers mots qu’il a prononcés étaient des excuses et les derniers mots étaient des excuses à la famille », a déclaré l’avocat.
« Il est dévasté. Il ne se lève pas le matin pour tuer des gens. Il ne voulait pas le tuer ».
Le jeune homme de 17 ans, connu dans les médias sous le nom de Nahel M., a été abattu à bout portant alors qu’il était assis au volant d’une voiture en stationnement. Une vidéo montre deux policiers debout à côté de la voiture et une voix peut être entendue disant : « Je vais te mettre une balle dans la tête ». La voiture s’est quand même mise en mouvement et la vidéo montre ce qui semble être l’arme de l’un des policiers.
La mère de Nahel M., Mounia, a déclaré à la chaîne de télévision française France 5 qu’elle ne blâmait pas la police dans son ensemble.
« Je n’en veux qu’à une seule personne », a-t-elle déclaré après l’assassinat :
« Celui qui a pris la vie de mon fils ».
Ce meurtre a déclenché d’importantes manifestations en France, de nombreux habitants de quartiers défavorisés et ethniquement divers estimant que la police s’est rendue coupable de profilage ethnique. Environ 40 000 policiers ont été mobilisés jeudi pour tenter de maintenir l’ordre lors des manifestations. C’est plus de quatre fois plus que les forces de l’ordre mises en place mercredi.
150 personnes ont été arrêtées mercredi dans le cadre des manifestations en France, où tout a été incendié, des voitures aux poubelles en passant par les bureaux du gouvernement.
Le président du pays, Emmanuel Macron, a exhorté les gens à rester calmes et a déclaré que la violence lors des manifestations « ne peut pas être justifiée ».
