Les putschistes nigériens n’ont pas l’intention de s’en prendre au président du pays, Mohamed Bazoum, qui a été capturé.
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C’est ce qu’a déclaré Ali Lamine Zeine, que la junte militaire a installé comme premier ministre après que Bazoum a été écarté du pouvoir et capturé, selon le New York Times.
« Il ne lui arrivera rien parce que nous n’avons pas de tradition de violence au Niger », a déclaré Ali Lamine Zeine au New York Times.
Le 26 juillet, Mohamed Bazoum a été chassé du pouvoir au Niger par un coup d’État au cours duquel la Garde nationale a proclamé à la télévision nationale qu’elle avait pris le contrôle du pays et de ses institutions. Selon le New York Times, la junte militaire a menacé de tuer Bazoum si les pays ouest-africains du Niger entraient militairement dans le pays.
L’affirmation selon laquelle il n’y a pas de tradition de violence au Niger ne correspond pas à la réalité. Par exemple, le président de l’époque, Ibrahim Bare Mainassara, a été tué lors d’une tentative d’assassinat en 1999, souligne le New York Times.
Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, membres de la CEDEAO, ont averti qu’ils interviendraient militairement au Niger si les putschistes ne se retiraient pas et ne permettaient pas à Mohamed Bazoum de reprendre ses fonctions.
Le pouvoir d’Ali Lamine Zeine n’est pas clair. C’est un civil et il ne fait pas partie des auteurs du coup d’État militaire. Il est économiste de formation et a été ministre des finances du Niger dans les années 00.
Les deux ministres les plus haut placés du gouvernement de Zeine, le ministre de la Défense et le ministre de l’Intérieur, ont tous deux dirigé le coup d’État militaire.
En plus de promettre que les putschistes ne feront aucun mal à Mohames Bazoum, il a également déclaré au New York Times que le nouveau régime ne permettra pas au groupe Wagner de s’implanter dans le pays. L’Occident craint que les nouveaux dirigeants du Niger ne coopèrent avec l’armée mercenaire russe. Une situation similaire s’est produite au Mali voisin
