Shurjoka lance des accusations contre Twitch – « Haine et fantasmes de torture » dans les livestreams

  • Shurjoka critique ouvertement la plateforme de streaming Twitch pour ne pas avoir abordé ses nombreuses plaintes concernant les violations des règles.
  • Elle accuse Twitch de monétiser des contenus inappropriés, y compris des fantaisies de torture et des blagues sur le suicide, à travers certains streamers comme Nemesis316.
  • La streamer allemande a signalé des propos offensants et inhumains de Nemesis136, mais Twitch n’a pris aucune mesure disciplinaire à son encontre.
  • Shurjoka se plaint que ses tentatives de signaler des abus sont entravées par des limitations techniques et le manque de réaction de Twitch.
  • Elle lance un appel frustré à Twitch pour une meilleure protection des créateurs de contenu contre le harcèlement sur sa plateforme.

Shurjoka vs Twitch – « C’est une atrocité »

L’indécis – La streamer Shurjoka dénonce la plateforme de streaming Twitch. Ses nombreuses plaintes restent sans réponse, et pour elle, c’en est trop.

Berlin – La joueuse allemande de l’année, Shurjoka, en a assez. Elle refuse de tolérer plus longtemps les problèmes et les commentaires problématiques qui circulent quotidiennement sur la plateforme de streaming Twitch. Sur X (Twitter), elle a récemment exprimé de manière détaillée ce qui la dérange chez Twitch. Elle s’est donné pour mission de sensibiliser le public à ces nombreux problèmes.

Shurjoka se plaint publiquement de Twitch – Signale régulièrement un streamer

Ce qui s’est passé : Shurjoka a exprimé sur Twitter que Twitch permet beaucoup trop d’infractions aux règles et ne modère presque pas les propos problématiques des streamers. Elle affirme que la plateforme de streaming monétise la «haine, les fantasmes de torture et les blagues sur le suicide». Elle cite les propos du streamer Nemesis316 comme un exemple fréquent de ce problème. Récemment, il y a eu un conflit avec Shurjoka, car un streamer a été banni du serveur Discord.

Avertissement :

Cet article abordera des sujets sensibles tels que le suicide et l’intimidation.

Shurjoka critique particulièrement les propos du streamer Nemesis136. Elle prétend que ce dernier «insulte les utilisateurs», «les déshumanise» et «se moque de leur réalité». Elle souligne également qu’au lieu d’être puni, il est maintenant partenaire Twitch.

Sur Twitter, elle a partagé des déclarations du streamer qu’elle a signalées à Twitch. Le 30.03.2024, il aurait dit en direct : «J’ai lu hier que si personne ne la soutient, elle pourrait finir par se faire du mal. Je dis, vu comment elle agit, elle est bien trop arrogante pour ça.» Selon elle, cette remarque se moque de la suicidalité, ce que Twitch ne semble pas prendre au sérieux.

Le silence tue, quelle absurdité. Surtout, ça ne peut pas être vrai parce que tu es toujours vivant et tu ne fermes pas la bouche. Donc, il semble qu’il n’y ait pas tant de silence que ça.

Twitch est convaincu : Ces déclarations ne violeraient pas les directives. Les employés de Twitch ont indiqué à la streamer qu’elle doit fournir les timestamps exacts car les responsables ne peuvent pas trouver les sections spécifiques dans la vidéo sans eux. Selon ses dires, Shurjoka a pourtant bien accompli cette tâche. Plus récemment, Shurjoka a provoqué sur Twitter avec un poste contre Eintracht Spandau.

De plus, Shurjoka affirme que Nemesis fait des déclarations illégales lui imputant de «provocation au suicide». Ces affirmations ont été jugées illégales et fausses par le tribunal régional de Francfort dans l’affaire contre Tobias Huch.

Shurjoka contre Twitch – Autres problèmes selon la streamer

Ce qui dérange également Shurjoka :

  • Il est seulement possible de faire trois signalements par stream. Ensuite, un message d’erreur apparaît.
  • Toutes ses plaintes ignorées de 2024 ont été rejetées, avec la justification qu’elle doit fournir les bons timestamps.
  • Aucun strike n’a été donné en 2024 en réponse à ses signalements.
  • Ses clips fournis il y a un mois n’ont pas été regardés par l’équipe TOS de Twitch.

Il semble que Shurjoka en ait définitivement assez. Pour terminer son flot de tweets, elle tire une nouvelle fois à boulets rouges sur la plateforme : «Que dois-je faire pour que les autres diffuseurs ne puissent plus me harceler sur votre plateforme, pendant que vous vous bouchez les yeux, les oreilles et la bouche ?»

En tant qu’expert en gaming, il est crucial d’examiner les implications de telles affaires pour l’industrie du streaming et la communauté en ligne. Les allégations de Shurjoka soulèvent des questions importantes sur la responsabilité des plateformes comme Twitch dans la modération de leur contenu et la protection de leurs créateurs. Les entreprises de médias sociaux doivent trouver un équilibre entre la liberté d’expression et la prévention des comportements nuisibles. Cette affaire met en lumière la nécessité d’une politique de modération plus transparente et plus réactive de la part de Twitch et d’autres plateformes similaires, pour assurer un environnement sûr et accueillant à tous les utilisateurs.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

Partagez votre avis