Le chiffre d’affaires de l’entreprise danoise d’isolation Rockwool sur le marché russe a baissé au premier trimestre 2023.
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Ici, les ventes en Europe de l’Est, qui comprend la Russie, ont diminué de 22 % par rapport au premier trimestre 2022.
C’est ce qui ressort des états financiers trimestriels de Rockwool, publiés mercredi après-midi.
Selon l’entreprise, la baisse est principalement due à un déclin en Russie et en Pologne. Rockwool ne publie pas de chiffres de vente par pays.
Au total, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 6,4 milliards de couronnes. Cela représente une baisse d’environ 6 % par rapport à l’année précédente.
« Comme prévu, la tendance négative que nous avons connue à la fin de l’année dernière s’est poursuivie au premier trimestre, avec une faible activité de construction – globalement dans le secteur résidentiel et plus sélectivement dans le secteur commercial », déclare Jens Birgersson, PDG de Rockwool, dans un commentaire sur les comptes.
Malgré la baisse des ventes, l’entreprise a gagné plus au cours des trois premiers mois de l’année qu’au cours du premier trimestre de l’année dernière.
Après impôts, les bénéfices de Rockwool se sont élevés à 580 millions de couronnes, contre 470 millions de couronnes en 2022.
« Bien sûr, il y a des lignes rouges, comme une attaque nucléaire »
Rockwool est l’une des rares grandes entreprises danoises à ne pas s’être retirée de Russie après l’invasion russe de l’Ukraine en février de l’année dernière.
Dans le cadre des comptes annuels de l’année dernière, publiés en février, la direction a décrit le maintien en Russie comme étant « la moins mauvaise option ».
Rockwool possède quatre usines de laine de roche en Russie. Selon l’entreprise, les produits fabriqués dans ces usines sont vendus en Russie.
Si Rockwool se retire du pays, les usines et la valeur de la production iront tout simplement aux locaux, selon le directeur général de Rockwool, Jens Birgersson.
« Que nous cédions ou non notre propriété, les usines continueront de fonctionner avec les employés locaux qui les dirigent déjà aujourd’hui, et avec des matières premières locales », a-t-il déclaré à Politiken en avril.
Toutefois, il a déjà déclaré que certains éléments pourraient amener Rockwool à quitter la Russie. En février de cette année, il a déclaré à Børsen :
« Bien sûr, il y a des lignes rouges, comme une attaque nucléaire ou une guerre due à l’expansion de l’OTAN. Il y a plusieurs lignes rouges, et nous n’avons jamais dit que notre décision de rester en Russie s’appliquait à toutes les situations ».
