Le président américain Joe Biden rencontrera à nouveau le Premier ministre Mette Frederiksen (S), mais cette fois en compagnie des autres Premiers ministres nordiques.
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Joe Biden se rendra en Finlande le 13 juillet pour participer à un sommet américano-nordique avec les Premiers ministres de Suède, de Norvège, du Danemark et d’Islande, tandis que le Président finlandais Sauli Niinistö accueillera la réunion au Palais présidentiel de la capitale finlandaise, Helsinki.
C’est ce qu’indique un communiqué de presse publié dimanche par le bureau de la présidence finlandaise.
Selon le communiqué de presse, les chefs d’État discuteront de sujets tels que la sécurité, l’environnement et la technologie, et Joe Biden aura également une réunion bilatérale avec la présidente finlandaise.
Politiken a appris de plusieurs sources que cette visite était prévue depuis un certain temps et qu’elle s’inscrivait dans le prolongement du sommet de l’OTAN auquel Joe Biden doit participer les 11 et 12 juillet dans la capitale lituanienne, Vilnius, et au cours duquel la demande d’adhésion de la Suède à l’alliance de défense sera l’un des principaux thèmes abordés.
Une attention accrue pour la région nordique
La décision de Joe Biden de se rendre en Finlande après le sommet de l’OTAN pour y tenir un nouveau sommet avec les premiers ministres des pays nordiques et le président finlandais reflète l’importance accrue de la région nordique en termes de politique de sécurité suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. C’est particulièrement vrai pour la Finlande, qui partage avec la Russie une frontière de plus de 1 300 kilomètres.
Le Premier ministre Mette Frederiksen, qui a rendu visite à Joe Biden à la Maison Blanche il y a tout juste un mois, souligne également l’importance du prochain sommet.
« À l’heure où la situation géopolitique est bouleversée et où la guerre fait rage en Europe, il est important que les pays nordiques collaborent étroitement avec leurs alliés. Les États-Unis sont l’allié le plus important », a-t-elle déclaré à l’agence de presse Ritzau :
« Avec l’adhésion de la Finlande à l’OTAN, les alliés nordiques constituent un partenaire solide pour les États-Unis. J’ai hâte de travailler en étroite collaboration pour discuter des nombreux défis majeurs auxquels nous sommes confrontés ».
Pression sur la Turquie
Le prochain sommet peut également être interprété comme une tentative américaine de faire pression sur la Turquie, qui continue de s’opposer à l’adhésion de la Suède à l’OTAN au motif que la Suède abrite des terroristes kurdes.
La semaine prochaine, le Premier ministre suédois Ulf Kristersson se rendra à Washington pour rencontrer Joe Biden, et ils espèrent que la Suède sera admise au sein de l’OTAN d’ici le sommet de Vilnius, mais la question de savoir si cela se produira reste ouverte.
