Les pays musulmans veulent mettre fin aux brûlages de Coran

L’Organisation de la coopération islamique (OCI), dont le siège est en Arabie Saoudite, demande que des mesures soient prises pour lutter contre l’incinération du Coran.

Les 57 États membres ont réagi dimanche au siège de l’OCI à Djeddah à l’incendie d’un exemplaire du Coran par un homme à l’extérieur d’une mosquée à Stockholm mercredi.

L’incendie du Coran de mercredi à Stockholm était le premier depuis que le Danois-Suédois Rasmus Paludan, du parti anti-immigration Stram Kurs, a brûlé un Coran devant l’ambassade de Turquie à Stockholm en janvier.

Depuis lors, plusieurs demandes d’incinération de Corans ont été rejetées pour des raisons de sécurité, mais l’incinération de mercredi a été autorisée par la police suédoise.

Selon l’agence de presse suédoise TT, Salwan Momika, un particulier, est à l’origine de l’incendie. D’origine irakienne, il voulait critiquer l’islam en brûlant des Corans.

Lors d’une réunion extraordinaire, l’OCI a appelé les États membres à « prendre des mesures communes et cohérentes pour empêcher que des copies du Coran ne soient profanées à nouveau ».

Le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, souligne qu’il est nécessaire d’envoyer un signal clair à la communauté internationale : la promotion de la haine religieuse va à l’encontre des normes et des règles de la communauté internationale.

Taha qualifie d' »acte méprisable » le fait de brûler le Coran.

Plusieurs pays, dont l’Irak, le Koweït, les Émirats arabes unis et le Maroc, ont convoqué leurs ambassadeurs en Suède pour protester contre l’incident.

/ritzau/Reuters

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

Partagez votre avis