Mercredi, le ministère polonais des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur ukrainien et protesté en termes vigoureux contre le discours prononcé par le président ukrainien Volodymyr Zelenskyj à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. Zelenskyj a affirmé que la Pologne prétendait être solidaire de l’Ukraine, mais qu’elle soutenait indirectement la Russie.
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Le ministère polonais des affaires étrangères a déclaré : « Le vice-ministre des affaires étrangères Pawel Jablonski a fait part à la partie ukrainienne de sa vive protestation contre la déclaration du président Zelenskyj à l’Assemblée générale de l’ONU ».
La raison en est que la Pologne, ainsi que la Hongrie et la Slovaquie, et en contournant la Commission européenne, ne lèvera pas l’interdiction d’importer des céréales ukrainiennes. L’Ukraine dépend du transport terrestre des céréales depuis que la Russie a annulé un accord sur des couloirs d’exportation sûrs dans la mer Noire.
S’exprimant à l’ONU mardi, M. Zelenskyj a déclaré que le gouvernement ukrainien « travaillait dur pour préserver les routes terrestres pour les exportations de céréales ». Mais le « théâtre politique » autour des exportations de céréales ne fait qu’aider la Russie, qui a attaqué l’Ukraine l’année dernière.
La Pologne, la Hongrie et la Slovaquie ont annoncé vendredi qu’elles maintiendraient les restrictions sur les importations de céréales ukrainiennes afin de protéger leurs propres agriculteurs et marchés. Mais juste avant cela, la Commission européenne avait renoncé à étendre une précédente interdiction sur les importations de céréales ukrainiennes. Cette interdiction s’appliquait à cinq pays d’Europe de l’Est.
Dans son discours à l’ONU, Zelenskyj n’a pas mentionné nommément la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie. Mais l’identité des pays incriminés était claire.
