Tim Scott, sénateur américain élu dans l’État de Caroline du Sud, a abandonné la course pour devenir le candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre prochain.
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Le républicain de 58 ans, qui siège au Congrès depuis 2011, a annoncé lundi soir sur la chaîne de télévision américaine Fox News qu’il suspendait sa campagne.
« Je pense que les électeurs, qui ont été les personnes les plus extraordinaires sur Terre, ont été très clairs et m’ont dit : Ce ne sera pas cette fois-ci, Tim », a-t-il déclaré dans une interview à l’émission « Sunday Night in America ».
Il déclare également qu’il n’a pas l’intention, dans l’immédiat, d’apporter son soutien public à l’un ou l’autre des autres candidats de la campagne électorale.
« La meilleure façon pour moi de contribuer est de ne pas exprimer mon opinion », dit-il.
Il précise également qu’il n’a pas l’intention de se présenter comme candidat à la vice-présidence pour l’un ou l’autre des autres candidats.
« La vice-présidence n’a jamais figuré sur ma liste de choses à faire », déclare-t-il.
Tim Scott, le seul républicain afro-américain du Sénat, a commencé la campagne en brossant le tableau d’une vision optimiste et tournée vers l’avenir pour les États-Unis.
C’est lui, a-t-il dit, qui est le mieux placé pour unir les ailes gauche et droite du pays, profondément divisées.
Tim Scott a pris une légère avance dans les sondages cet été, mais il n’a jamais réussi à s’imposer suffisamment dans l’électorat républicain pour être considéré comme un candidat sérieux.
Néanmoins, le favori de la droite, l’ancien président Donald Trump, a perdu un autre concurrent dans la bataille pour devenir le candidat républicain à la prochaine présidence du pays, du moins en termes de chiffres.
L’ancien vice-président du pays sous Donald Trump, Mike Pence, a annoncé fin octobre qu’il se retirait de la campagne présidentielle.
Il reste donc six personnes officiellement candidates à l’investiture républicaine pour l’élection présidentielle. Outre Donald Trump, il s’agit de Ron DeSantis, Vivek Ramaswamy, Nikki Haley, Chris Christie et Doug Burgum.
L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre prochain. Avant cela, les deux grands partis, les Républicains et les Démocrates, doivent désigner chacun un candidat.
Donald Trump est le favori pour être le candidat républicain. Les démocrates devraient choisir Joe Biden, l’actuel président du pays.
