Israël a revu à la baisse le bilan de l’attaque du Hamas en Israël le samedi 7 octobre, le faisant passer de 1 400 à 1 200 morts, a déclaré vendredi soir un porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères à l’AFP et aux agences de presse Reuters.
Découvrez une opportunité exclusive sur notre Telegram !
« Environ 1 200 est le nombre officiel de victimes du massacre du 7 octobre », a déclaré le porte-parole Lior Haiat dans une déclaration écrite à Reuters.
« Il s’agit du chiffre actualisé. Il est dû au fait que de nombreux corps n’ont pas été identifiés et que nous pensons maintenant qu’il s’agissait de terroristes… et non des victimes israéliennes », a-t-il expliqué à l’AFP.
380 étaient des soldats et des policiers
Peu avant, dans un texte posté sur X – l’ancien Twitter – le porte-parole avait également écrit que 1 200 personnes avaient été tuées en Israël le 7 octobre. Le bilan officiel a été actualisé jeudi, ajoute Haiat à Reuters.
La majorité des personnes tuées dans les attaques du Hamas étaient des civils, a annoncé Israël. Environ 380 d’entre eux étaient des soldats et des policiers israéliens, ont indiqué les autorités.
Tôt dans la matinée du samedi 7 octobre, des combattants du mouvement islamiste militant Hamas ont franchi la frontière entre l’enclave palestinienne de la bande de Gaza et Israël. Les militants palestiniens ont attaqué des kibboutzim voisins et un festival de musique. Rien que dans la zone où se tenait le festival de musique Supernova, 260 personnes ont été retrouvées mortes. Le Hamas a également emmené environ 240 otages dans la bande de Gaza.
Depuis lors, Israël a mené des frappes aériennes et une invasion terrestre de Gaza. Plus de 11 000 personnes ont été tuées, si l’on en croit les chiffres du ministère de la santé de l’enclave contrôlée par le Hamas. Il n’est pas possible dans l’immédiat de confirmer ce bilan de manière indépendante.
Le Hamas figure sur les listes d’organisations terroristes de l’UE, des États-Unis et d’Israël.
