Spaghetti aglio e olio, ravioli, cacio e pepe. Aujourd’hui, les Italiens doivent regarder d’un œil perplexe la montée en flèche du prix des pâtes lorsqu’ils achètent certains de leurs plats traditionnels emblématiques.
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C’est pourquoi le gouvernement italien a entamé jeudi des réunions d’urgence pour trouver des moyens de réduire les prix, selon CNN. Cela s’est produit après que les prix des pâtes aient augmenté de 17,5 % en mars par rapport au même mois de l’année précédente, selon CNN. Cela représente plus du double du taux d’inflation de 8,1 %.
Le ministre du développement économique du pays, Adolfo Urso, a été chargé de diriger une commission chargée d’enquêter sur ce problème. Un porte-parole d’Urso a déclaré mercredi que de nombreux fabricants avaient déjà assuré que les augmentations de prix n’étaient que temporaires. En fait, selon eux, les augmentations de prix sont simplement dues à la cession de produits fabriqués lorsque les matières premières étaient plus chères qu’aujourd’hui.
« Dans quelques semaines, les prix baisseront car les coûts de production ont été réduits de manière significative », a déclaré le porte-parole, selon CNN.
L’Italien moyen mange environ 23 kilos de pâtes par an, selon l’organisation de défense des droits des consommateurs Assoutenti, écrit CNN. Cela équivaut à un peu plus de 60 grammes par jour.
« Les pâtes sont l’un des plats que les Italiens aiment le plus », a déclaré Furio Truzzi, président d’Assoutenti, selon CNN.
Mais, comme partout ailleurs, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a entraîné une hausse des prix en Italie, qui s’est avérée particulièrement préjudiciable aux pâtes. Coldiretti, la plus grande organisation agricole italienne, affirme que la hausse des prix ne s’est pas traduite par une augmentation des revenus des agriculteurs. Dans le même temps, le prix du blé dur, un ingrédient typique des pâtes, a chuté de 30 % depuis mai 2022.
