La chambre basse du parlement espagnol a voté jeudi en faveur d’un nouveau mandat pour le Premier ministre socialiste en exercice Pedro Sanchéz, mettant fin à une impasse après les élections de juillet.
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M. Sanchéz dirige le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui a conclu des accords séparés avec un certain nombre de partis régionaux pour soutenir un nouveau gouvernement. Ceci a permis à M. Sanchéz d’obtenir la majorité nécessaire parmi les 350 membres de la chambre basse.
Les accords comprennent une amnistie pour les séparatistes de Catalogne, ce qui a déclenché des protestations dans une grande partie de l’Espagne.
M. Sanchéz a été approuvé avec le soutien de 179 députés, tandis que 171 ont voté contre. Il n’y a eu aucun vote blanc.
Le camp du « non » comprend le Parti populaire conservateur, le parti d’extrême droite Vox et l’Union populaire de Navarre.
L’allié d’extrême gauche du PSOE, Sumar, et les partis indépendantistes catalans, les partis basques et plusieurs autres.
M. Sanchéz gouverne l’Espagne depuis 2018.
De nombreux Espagnols sont scandalisés par l’amnistie qui sera accordée aux séparatistes catalans, qui ont soutenu la tentative de sécession de la Catalogne il y a six ans.
Des émeutes et des manifestations ont eu lieu jeudi devant le parlement au sujet du projet de loi qui amnistie les dirigeants séparatistes catalans qui ont voté en faveur d’un vote anticonstitutionnel visant à faire sécession de l’Espagne en 2017.
Le projet de loi visant à amnistier les dirigeants politiques du soulèvement est très controversé. Lors de manifestations, des militants ont brandi des transparents portant des slogans tels que « Non à l’amnistie » et « L’Espagne ne paie pas les traîtres ».
