Steve Scalise, actuellement chef de la majorité républicaine à la Chambre des représentants des États-Unis, ne sera pas le prochain président de la Chambre.
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C’est ce qui ressort du retrait de la candidature de M. Scalise vendredi soir.
« Je viens de faire savoir à mes collègues que je retirais ma candidature à la présidence », a-t-il déclaré à la presse jeudi soir, heure locale, à Washington D.C.
« Si vous regardez les deux dernières semaines, si vous regardez où en est notre groupe parlementaire, il y a encore du travail à faire.
« Il y a encore des gens qui ont leur propre agenda », déclare Steve Scalise.
M. Scalise ne croit plus qu’il puisse recueillir les 217 voix nécessaires pour obtenir une majorité en faveur de sa candidature sans l’aide du parti démocrate. En bref, il ne bénéficie pas d’un soutien suffisant de la part de ses propres collègues.
Dépendance à l’égard de quatre collègues du parti
Les républicains sont majoritaires à la Chambre des représentants qui, avec le Sénat, constitue le Congrès américain.
Mais cette majorité est étroite et, sur les 221 républicains que compte la Chambre, un président potentiel ne peut se permettre de perdre le soutien que de quatre membres de son parti avant que la majorité ne disparaisse.
De nombreux républicains espéraient que Steve Scalise pourrait rapidement remplacer Kevin McCarthy à la présidence de la Chambre après que ce dernier ait été évincé de son poste au début du mois d’octobre.
Le parti souhaite éviter une répétition embarrassante de la dernière fois que le poste a été mis au concours.
En l’occurrence, Kevin McCarthy a dû passer par 15 tours de scrutin avant que les Républicains ne se mettent d’accord pour le nommer président.
On ne sait toujours pas qui sera le prochain à occuper le poste de président.
Plusieurs républicains ont exprimé leur soutien à Jim Jordan, mais ce dernier a jusqu’à présent désigné Steve Scalise comme président.
