Pendant un certain nombre d’années avant qu’un policier ne tue le Noir George Floyd à Minneapolis en mai 2020, la police de la ville a fait preuve d’une force excessive et de discrimination à l’égard des minorités.
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C’est ce qu’affirme le procureur général des États-Unis, Merrick Garland, après une enquête de deux ans.
L’enquête a été lancée par le ministère de la justice après que l’ancien officier de police Derek Chauvin a été reconnu coupable d’homicide involontaire.
Lors d’une arrestation, il avait appuyé son genou sur le cou de George Floyd pendant neuf minutes alors que celui-ci était menotté.
Floyd a été étranglé.
Usage excessif de la force létale et du Taser
« Nous avons démontré que le département de la police de Minneapolis fait régulièrement un usage excessif de la force, souvent lorsque cela n’est absolument pas nécessaire. Cela inclut la force meurtrière et l’utilisation injustifiée du Taser », a déclaré M. Garland lors d’une conférence de presse au palais de justice fédéral de Minneapolis.
Le conseil municipal de Minneapolis a accepté de négocier un accord avec le ministère de la Justice pour réformer les forces de police de la ville.
Cet accord sera conclu dans le cadre d’un processus supervisé par un juge fédéral.
L’assassinat de George Floyd a déclenché une vague de protestations à travers les États-Unis et a alimenté le mouvement Black Lives Matter.
À l’époque, de nombreux citoyens de Minneapolis ont fait remarquer que les violences policières à l’encontre des Noirs n’avaient rien de nouveau. La police terrorisait les résidents noirs depuis longtemps.
« Les données et les faits présentés par le ministère de la justice dans cette étude sont conformes à ce que les personnes de couleur de la communauté nous disent depuis de nombreuses années », a déclaré le maire de la ville, Jacob Frey.
C’est un passant qui a utilisé son téléphone portable pour filmer l’arrestation de George Floyd. Le film montre comment l’officier Derek Chauvin appuie son genou sur le cou de Floyd, qui est allongé à côté d’une voiture de police.
À plusieurs reprises, il dit à l’agent qu’il ne peut pas respirer, mais l’agent ne réagit pas. Même lorsque Floyd ne donne plus aucun signe de vie.
