Le parlement turc a donné à la commission des affaires étrangères la possibilité de travailler pendant les deux mois de vacances d’été du parlement.
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C’est ce qu’indique le journal officiel turc, rapporte Bloomberg samedi.
Si le gouvernement turc le souhaite, la commission pourra alors discuter sans délai de la candidature suédoise à l’OTAN.
La demande d’adhésion à l’OTAN doit passer par la commission avant que le Parlement ne puisse voter, écrit l’agence de presse AP.
Ainsi, selon Bloomberg, les possibles discussions estivales peuvent « accélérer » le processus de ratification.
Cependant, il reste à voir quelle sera l’importance de ce processus, étant donné qu’il fait partie de la procédure et que le vote a lieu au Parlement.
Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré cette semaine, à la veille du sommet de l’OTAN à Vilnius, que la Suède pouvait adhérer à l’OTAN.
Erdogan a toutefois prévenu que la loi ne serait pas votée avant la réouverture du parlement.
Le Parlement est entré en vacances d’été samedi et devrait rouvrir le 1er octobre.
« Le Parlement ne se réunira pas pendant les deux prochains mois. Mais notre objectif est de conclure cette affaire dès que possible », a déclaré M. Erdogan, selon l’agence AP.
Le ministre suédois des Affaires étrangères, Tobias Billström (M), a toutefois déclaré, selon l’agence de presse TT, que la ratification pourrait intervenir avant octobre.
La Suède et la Finlande ont posé leur candidature à l’adhésion à l’OTAN l’année dernière. Cela s’est produit à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Pour ces deux pays, il s’agit d’une rupture historique avec le non-alignement militaire qui a été au cœur de leur politique de sécurité pendant de nombreuses années.
Si la Finlande a été intégrée à l’alliance, ce n’est pas encore le cas de la Suède.
Cependant, l’annonce d’Erdogan est un grand pas vers l’OTAN.
La Suède doit également faire ratifier l’accord par le parlement hongrois.
Les brûlures de Coran et la position politique de la Suède à l’égard des Kurdes ont créé des divergences entre la Suède et la Turquie.
La Turquie estime que la Suède a été trop indulgente à l’égard du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’UE.
Erdogan a déclaré qu’il attendait des mesures suédoises contre le terrorisme en échange de l’approbation de la Turquie. La Suède doit notamment présenter une feuille de route détaillée de ses efforts dans ce domaine.
