La Corée du Sud abrogera partiellement un accord conclu en 2018 pour réduire les tensions militaires avec la Corée du Nord. C’est ce qu’a déclaré mardi le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.
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Cette annonce intervient après que la Corée du Nord a déclaré avoir lancé avec succès un satellite espion mardi. Selon Han Duck-soo, le lancement du satellite montre que la Corée du Nord ne respecte pas l’accord que la Corée du Sud est en train d’annuler partiellement.
Le Premier ministre a déclaré que l’armée sud-coréenne allait reprendre une partie de la surveillance près de la frontière nord-coréenne. Dans le cadre de l’accord, les parties avaient établi une ligne directe pour s’assurer qu’elles pourraient être en contact en cas de conflit. L’accord interdisait également aux parties de déployer des soldats armés dans la zone démilitarisée (DMZ), une ceinture de quatre kilomètres de large entre la Corée du Nord et la Corée du Sud – deux kilomètres de part et d’autre de la frontière officielle, selon Stars and Stripes.
L’accord a été signé par le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un et le président sud-coréen Moon Jae-in. Il a été signé après une série de réunions à la DMZ et dans la capitale nord-coréenne, Pyongyang. L’accord comprenait également une interdiction de vol pour tous les types d’avions au-dessus de la zone démilitarisée et un certain nombre d’autres mesures.
Ces dernières années, la Corée du Nord a renforcé sa force nucléaire. En septembre, le pays a inscrit son statut de puissance nucléaire dans sa constitution. Le pays lance régulièrement des missiles balistiques qui atterrissent dans la mer entre la Corée du Nord et le Japon.
En réaction, la Corée du Sud, le Japon et les États-Unis ont renforcé leur coopération en matière de défense en raison des tensions accrues avec la Corée du Nord.
