Six adolescents accusés du meurtre du professeur de français Samuel Paty ont tous été reconnus coupables d’avoir joué un rôle dans l’affaire.
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C’est ce qu’a décidé un tribunal pour enfants français vendredi soir.
M. Paty a été tué en octobre 2020 par un réfugié tchétchène de 18 ans qui l’avait cherché et décapité. L’enseignant avait montré à ses élèves de 14 à 15 ans des dessins du prophète Mahomet dans le cadre d’un cours d’éthique.
Cinq des six adolescents condamnés ont été reconnus coupables d’avoir donné le nom de Paty et de l’avoir identifié à l’auteur de l’attentat en échange d’un paiement.
Un sixième adolescent a été reconnu coupable d’avoir faussement accusé Paty d’avoir demandé aux élèves musulmans de s’identifier et de quitter la salle de classe avant de montrer les caricatures de Mahomet.
Le condamné est une jeune fille qui avait 13 ans au moment du meurtre. Elle a raconté l’histoire à ses parents, mais il est apparu depuis qu’elle n’était pas dans la salle de classe lors de l’incident présumé.
La peine maximale est de six mois de prison. Elle a été infligée à l’un des six adolescents, mais son identité n’a pas été révélée.
Huit autres personnes sont également inculpées
Le tueur, âgé de 18 ans, a été abattu par la police sur les lieux.
Outre les six adolescents condamnés, qui ont tous été jugés par un tribunal spécial pour mineurs, huit autres sont accusés d’avoir joué divers rôles dans l’assassinat de Samuel Paty.
Les deux chefs d’accusation les plus graves – complicité de meurtre dans le cadre d’un acte terroriste – visent les deux amis de l’auteur de l’infraction. Ils auraient notamment aidé l’auteur à acheter un couteau.
Six autres adultes sont accusés dans cette affaire d’avoir des liens avec des terroristes.
Il s’agit notamment du père d’une élève de l’école de Paty, d’un prédicateur islamique et d’un converti musulman qui avait été en contact avec l’auteur de l’attentat par l’intermédiaire du site de médias sociaux Twitter, aujourd’hui connu sous le nom de X.
