Dans toute l’Italie, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue samedi pour manifester contre les violences faites aux femmes. Ces manifestations font suite au meurtre de Giulia Cecchettin, étudiante à l’université, qui aurait été battue à mort par son ex-petit ami peu avant ses examens de fin d’année.
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Elle a disparu le 11 novembre. Quelques jours plus tard, une vidéo de surveillance publiée a apparemment montré son ex-petit ami en train de la battre dans un parking. Plus tard, son corps a été retrouvé dans un fossé. L’ex-petit ami de Cecchettin a été arrêté au début du mois près de Leipzig, en Allemagne, à l’issue d’une chasse à l’homme internationale.
Samedi, son père, Gino Cecchettin, a marqué la journée en appelant à des changements structurels dans la société.
« Rien ne peut ramener Giulia, mais je veux que sa mort débouche sur de bonnes initiatives », a-t-il déclaré à des manifestants à l’université de Padoue, selon la BBC.
Rien que cette année, 106 femmes ont été tuées en Italie. 55 de ces meurtres auraient été commis par un partenaire ou un ex-partenaire, selon la BBC. Le président italien Sergio Mattarella a déclaré dans un communiqué samedi que les récentes histoires dramatiques dans les médias ont forcé le pays à se regarder en face.
« Une société humaine qui aspire à être civilisée ne peut accepter ni tolérer cette série d’agressions et de meurtres de femmes », a-t-il déclaré.
Selon la BBC, Giorgia Meloni, première femme à occuper le poste de premier ministre en Italie, a exprimé son indignation face à l’histoire du pays en matière de violence à l’encontre des femmes de la part de leurs partenaires ou ex-partenaires. Elle a promis d’introduire un programme de formation dans les écoles du pays pour combattre ce qu’elle appelle la violence misogyne omniprésente en Italie.
