Le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un sont arrivés à la station de lancement spatial Kosmodrom Vostochny, dans l’est de la Russie, mercredi après-midi, heure locale.
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C’est ce qu’indique l’agence de presse russe Tass, selon l’agence de presse Reuters.
Dans une vidéo du gouvernement russe, on voit les deux dirigeants se serrer la main.
Le dirigeant nord-coréen a franchi la frontière entre la Corée du Nord et la Russie aux premières heures de la matinée, heure locale, lorsqu’il s’est rendu en train privé à Khasan, une petite localité russe située sur la rive nord du fleuve Tumen.
Kim a été immédiatement accueilli par des cadeaux du gouvernement russe.
Il a notamment reçu trois photographies historiques d’un certain nombre de cosmonautes soviétiques – le terme russe pour désigner les astronautes – dont Youri Gagarine, qui, en 1961, est devenu le premier homme à aller dans l’espace.
Selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA, cette visite a pour but de porter les relations entre la Russie et la Corée du Nord à un « niveau nouveau et plus élevé ».
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré mercredi que la Russie était prête à aider la Corée du Nord à construire des satellites. Reuters rapporte.
« C’est pourquoi nous sommes venus. Le dirigeant nord-coréen s’intéresse beaucoup à la technologie des fusées et tente de développer sa présence dans l’espace », explique M. Poutine.
La peur des nouvelles armes
À la question de savoir si les deux dirigeants discuteront de la fourniture d’armes lors de leur rencontre, Poutine répond qu’ils aborderont « tous les sujets ».
L’Occident craint que Kim Jong-un ne promette de fournir des armes pour soutenir les efforts de l’armée russe en Ukraine.
Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un sont arrivés à la station de lancement spatial Kosmodrom Vostochny, dans l’est de la Russie, mercredi après-midi, heure locale.
Ce voyage en Russie est le premier de Kim Jong-un depuis près de quatre ans. Il s’agit également de sa première visite à l’étranger depuis que la pandémie de coronavirus s’est emparée du monde et a poussé de nombreux pays à fermer leurs frontières.
En août, le lancement par la Corée du Nord d’un satellite de surveillance militaire a échoué pour la deuxième fois. On ne sait pas exactement ce qui s’est passé, mais selon l’Agence spatiale nord-coréenne, il n’y a pas eu de problème grave.
En mai, un lancement nord-coréen s’est également soldé par un échec. La fusée s’est écrasée dans la mer Jaune.
Le lancement a d’abord été signalé comme un possible lancement de missile. Le Japon a déclaré que la Corée du Nord avait lancé ce qui « pourrait être un missile balistique ».
Selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA, la visite de Kim Jong-un en Russie a pour but de porter les relations entre la Russie et la Corée du Nord à un « niveau nouveau et plus élevé ».
