Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyj a déclaré mercredi au Conseil de sécurité des Nations unies que l’invasion russe était une entreprise « criminelle ». Il estime donc que la Russie devrait être privée de son droit de veto au Conseil de sécurité.
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« La plupart des pays du monde comprennent la vérité sur cette guerre », déclare-t-il, tandis que l’ambassadeur russe à l’ONU l’écoute depuis un siège situé à l’avant de la salle.
« Il s’agit d’une agression criminelle et non provoquée commise par la Russie contre notre nation dans le but de s’emparer du territoire et des ressources de l’Ukraine », souligne-t-il.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken lui emboîte le pas. Il accuse la Russie de crimes contre l’humanité.
« La Russie commet quotidiennement des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en Ukraine », déclare-t-il.
Il n’est pas surprenant que ce soit une autre histoire que le ministre russe des affaires étrangères présente au Conseil de sécurité de l’ONU. Ce sont l’Occident et les États-Unis qui ont interféré dans la politique ukrainienne depuis l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, déclare Sergueï Lavrov, qui accuse en même temps l’OTAN de refuser d’entamer un dialogue qui aurait pu prévenir les tensions en Europe.
Dans son discours au Conseil de sécurité, Zelenskyj répète ce qu’il a déjà dit : le Conseil de sécurité de l’ONU doit être réformé. Zelenskyj pense que l’Assemblée générale des Nations Unies devrait avoir le pouvoir d’annuler le droit de veto de la Russie à l’ONU.
« Il est impossible d’arrêter la guerre, car tous les efforts se heurtent au veto de l’agresseur », déclare-t-il.
Zelenskyj est le premier à prendre la parole au Conseil de sécurité de l’ONU. Selon l’agence de presse russe Tass, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a protesté. Il estime qu’il est d’usage que les 15 membres du Conseil de sécurité s’expriment en premier.
