Le président chinois Xi Jinping a déclaré mercredi, à l’issue d’une rencontre avec le président Vladimir Poutine à Pékin, que la confiance entre la Russie et la Chine se renforçait et que les deux grands pays s’efforçaient de défendre la « justice internationale ».
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Xi affirme que 100 milliards de dollars (plus de 705 milliards d’euros) supplémentaires seront injectés dans la nouvelle route de la soie chinoise – officiellement connue sous le nom d’initiative « la Ceinture et la Route ».
Xi et Poutine se sont tous deux exprimés mercredi lors d’un grand forum sur l’initiative « la Ceinture et la Route ». M. Xi a critiqué les efforts occidentaux visant à réduire la dépendance à l’égard de l’économie chinoise.
Le dirigeant chinois a salué son initiative « Belt and Road », vieille de dix ans, qui comprend des projets d’infrastructure et d’énergie mondiaux visant à relier l’Asie à l’Afrique et à l’Europe par des chemins de fer, des ports et des routes.
Des représentants de plus de 130 pays – principalement de l’hémisphère sud – participent à ce grand forum à Pékin.
Les principaux représentants de l’UE ne sont pas présents au Grand Forum de la capitale chinoise. La seule exception est le président hongrois Viktor Orban.
Dans le reste de l’UE et aux États-Unis, le grand projet de la Chine de créer une version du XXIe siècle de la route des caravanes longue de 10 000 kilomètres allant de la Chine à l’Europe et au Moyen-Orient, en passant par l’Asie, suscite un scepticisme généralisé.
Les détracteurs du projet affirment qu’il s’agit d’un outil permettant aux dirigeants chinois, autour du président Xi Jinping, d’étendre l’influence géopolitique et économique de la Chine, notamment en piégeant les pays pauvres dans des « pièges à dettes ».
Le président indonésien Joko Widodo, dont le pays doit plus de 140 milliards de dollars à la Chine, a mis en garde Pékin mercredi contre la création de « conditions économiques compliquées » pour les pays avec lesquels il coopère.
Xi a rendu l’initiative « la Ceinture et la Route » plus petite et plus verte en abandonnant les grands barrages prévus au profit de plateformes financières numériques de haute technologie et du commerce sur Internet. L’objectif est de promouvoir un ordre mondial plus multipolaire, où les États-Unis et leurs alliés auront moins d’influence et moins d’importance.
