Le nouveau procès contre le leader de l’opposition russe Alexei Navalny, qui s’est ouvert lundi, se déroulera à huis clos.
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C’est ce qu’a annoncé un porte-parole du tribunal.
Le public ne peut donc pas suivre l’affaire contre le critique le plus virulent du président Vladimir Poutine.
Cette fois, Navalny est accusé d' »extrémisme ». Il risque d’être condamné à plusieurs années de prison.
Les journalistes qui voulaient suivre l’affaire ont été envoyés dans une salle adjacente. Là, ils ont d’abord pu suivre l’affaire sur un écran, mais le son était à peine audible.
Plus tard, la diffusion a été interrompue et un porte-parole du tribunal a annoncé qu’elle ne reprendrait pas.
Selon Reuters, les procureurs chargés de l’affaire étaient préoccupés par la sécurité. Ils n’ont pas précisé de quelle manière, mais ont mentionné qu’ils avaient vu des preuves que Navalny avait planifié une « provocation ».
Avant le début de l’affaire, Navalny avait appelé les Russes à « s’unir dans la lutte contre les mensonges de Poutine et l’hypocrisie du Kremlin ».
Cela s’est passé sur Instagram, où ses avocats et ses alliés postent des messages de sa part.
« Poutine a peur de la vérité », déclare Navalny sur le site de médias sociaux.
Le leader de l’opposition se trouve dans une colonie pénitentiaire à environ 250 kilomètres à l’est de la capitale russe, Moscou. Il participe à l’audience de lundi via une liaison vidéo avec un tribunal moscovite.
Il avait demandé l’autorisation d’avoir ses parents présents dans la salle d’audience, mais cela lui a été refusé.
Navalny purge déjà des peines totalisant 11 ans et demi de prison pour fraude et autres délits.
Lui et ses partisans politiques soulignent que ces condamnations sont politiques et que le gouvernement russe a voulu le punir pour avoir rassemblé des dizaines de milliers de personnes afin de protester contre le régime de Poutine.
