L’ancien secrétaire général de Donald Trump à la Maison Blanche, Mark Meadows, s’est vu refuser sa demande de faire passer le procès pour tentative de manipulation électorale dans l’État américain de Géorgie devant un tribunal fédéral, rapporte l’agence de presse Reuters, citant une ordonnance rendue vendredi par le juge de district Steve Jones.
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Meadows et Trump, ainsi que 17 autres personnes, sont accusés d’avoir tenté de manipuler le résultat de l’élection présidentielle de 2020 en faveur de Trump. Ce dernier a perdu l’élection face à l’actuel président américain Joe Biden.
Mark Meadows avait demandé que l’affaire soit renvoyée devant un tribunal fédéral, où la probabilité que le jury se range du côté de lui et de Trump sur le plan politique était plus grande que devant un tribunal du comté de Fulton, dans l’État de Géorgie. En effet, le comté de Fulton, qui comprend 90 % de l’agglomération d’Atlanta, est une région où l’électorat est majoritairement démocrate, ce qui peut se refléter dans le jury, alors que le jury d’un tribunal fédéral sera issu d’une région plus diversifiée sur le plan politique. Donald Trump étant républicain, il serait préférable que lui et ses co-accusés soient jugés dans un lieu qui ne soit pas dominé par des électeurs et des jurys démocrates.
Meadows a été le premier des cinq accusés à demander que sa partie du procès soit transférée à un tribunal fédéral. On s’attend à ce que Donald Trump fasse de même. Cependant, la décision de vendredi est un avertissement clair que ce sera difficile pour l’ancien président.
Mark Meadows est accusé d’avoir organisé des appels téléphoniques et des réunions au cours desquels Trump, selon l’acte d’accusation, a tenté de persuader les responsables électoraux de Géorgie de modifier le décompte des voix afin qu’il obtienne plus de voix que Joe Biden. Meadows a plaidé non coupable. Il en va de même pour Trump.
L’affaire de tentative de fraude électorale en Géorgie est la quatrième plainte déposée cette année contre l’ancien président. L’acte d’accusation a été rendu public en août. Selon M. Trump, ces affaires font partie d’un complot politique visant à empêcher sa réélection à la présidence des États-Unis.
Trump est en lice pour devenir le candidat républicain à la présidence lors de l’élection qui se tiendra en novembre prochain.
