Un homme politique indien de l’opposition réintégré au parlement

L’opposant indien Rahul Gandhi a été réintégré au Parlement indien après la suspension de sa condamnation pour diffamation.

C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters.

Rahul Gandhi a été « disqualifié de son statut de membre du Lok Sabha », a écrit le Parlement le 24 mars dans une notification se référant à la chambre basse du Parlement indien.

Peu avant, il avait été reconnu coupable de diffamation après avoir demandé, lors de la campagne électorale de 2019, pourquoi « tous les voleurs ont Modi comme nom de famille commun ».

Ce commentaire a été perçu comme une attaque contre le Premier ministre indien Narendra Modi.

Un tribunal indien a condamné Rahul Gandhi à deux ans de prison.

La semaine dernière, la Cour suprême de l’Inde a toutefois suspendu la peine.

Le juge de la Cour suprême B.R. Gavai a déclaré que les déclarations de Gandhi n’étaient « pas de bon goût » et qu’il « aurait dû être plus prudent dans ses déclarations publiques », mais que la condamnation ne concernait pas seulement Gandhi, mais aussi les électeurs qui l’avaient élu pour représenter leur circonscription.

Rahul Gandhi a été le président du Parti du Congrès de 2017 à 2019. Il était également le candidat du parti au poste de Premier ministre lors des élections de 2019.

Après une défaite électorale majeure face à Narendra Modi, il a démissionné de la présidence du parti. Aujourd’hui, il reste une figure de proue du parti, qui est le plus grand parti d’opposition en Inde.

Le Parti du Congrès a été au pouvoir à plusieurs reprises en Inde.

Aujourd’hui, le parti dispose de moins de 10 % des sièges au Parlement.

En octobre dernier, Mallikarjun Kharge a été élu président du Parti du Congrès.

C’est la première fois en 24 ans qu’un membre de la famille de Rahul Gandhi n’occupe pas ce poste. Auparavant, son père et son grand-père avaient tous deux été présidents du parti.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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