L’article a été mis à jour à 19h20.
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Un jeune homme de 21 ans qui avait déclaré en 2021 qu’il tuerait la reine Élisabeth de Grande-Bretagne a été condamné jeudi à neuf ans de prison. Dans un tribunal londonien, le juge a déclaré que l’homme purgerait la première partie de sa peine dans un hôpital psychiatrique de haute sécurité avant d’être envoyé en prison et qu’il « a reçu le traitement dont il a besoin ».
L’homme a été arrêté le 25 décembre 2021 dans l’enceinte du château de Windsor. Il portait une arbalète chargée et a déclaré : « Je suis ici pour tuer la Reine ». La reine Élisabeth se trouvait alors au château avec plusieurs membres de sa famille, dont son fils aîné, le prince Charles.
La reine est décédée en septembre de l’année dernière et le prince Charles est devenu roi depuis.
Selon le juge, le jeune homme avait « perdu le contact avec la réalité au point de sombrer dans la psychose » lorsqu’il a atteint le château de Windsor. Mais il porte toujours une responsabilité importante pour ses délits, selon l’AFP.
« L’accusé a nourri des pensées homicides, qu’il a concrétisées avant de devenir psychotique. Son intention n’était pas seulement de blesser ou d’alarmer la monarque, mais de la tuer », a déclaré le juge Nicholas Hilliard, selon l’agence de presse dpa.
L’homme a également échangé des milliers de messages avec un chatbot IA appelé Sarai. Nombre d’entre eux étaient de nature sexuelle et il lui a demandé de l’aider à décider s’il allait ou non commettre l’attentat.
Dans une vidéo enregistrée avant l’incident, il s’est excusé pour « ce que j’ai fait et ce que je ferai ».
« Je vais tenter d’assassiner Elizabeth, la reine de la famille royale », a déclaré l’homme en tenant une arbalète et en se couvrant le visage.
« C’est une vengeance pour ceux qui sont morts lors du massacre de 1919 », a-t-il poursuivi.
Il faisait référence au massacre d’Amritsar, au cours duquel les troupes coloniales britanniques ont abattu des centaines de personnes dans la ville d’Amritsar, dans le nord-ouest de l’Inde. La Grande-Bretagne n’a pas encore présenté d’excuses officielles à l’Inde pour ce massacre.
Le jeune homme de 21 ans avait plaidé coupable en février de trois chefs d’accusation, dont menaces de mort et trahison.
