Dans le but d’assainir les forces de police londoniennes, environ 1 000 agents ont été suspendus ou travaillent sous surveillance renforcée, selon la police métropolitaine, écrit The Guardian. Au total, la police londonienne compte environ 34 000 agents.
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Cette décision fait suite à un certain nombre d’affaires très graves qui ont été révélées au sein des forces de police.
« Ce n’est pas quelque chose que nous pouvons résoudre seuls, et ce n’est pas quelque chose que nous pouvons résoudre en un mois ou six mois. Il faudra un an, deux ans ou plus pour éliminer ceux qui corrompent la police », a déclaré Stuart Cundy, commissaire de police adjoint, au Guardian.
Les chiffres de la police montrent également que 275 officiers sont en attente d’une audience pour comportement grave. Une grande partie d’entre eux sont accusés de violences à l’encontre de jeunes filles et de femmes.
Longues peines de prison
La méfiance à l’égard de la police s’est accrue ces dernières années. Cela est dû en partie à une affaire qui s’est déroulée à l’automne 2021. Le policier Wayne Couzens a été accusé et condamné pour avoir tué Sarah Everard, 33 ans, alors qu’elle rentrait chez elle dans le sud de Londres en mars 2021, pendant la pandémie de coronavirus.
Après avoir rendu visite à un ami dans le sud de Londres, elle a été menottée et kidnappée par Wayne Couzens, qui l’a violée et étranglée. Couzens, qui purge une peine de prison à perpétuité, a affirmé qu’elle avait enfreint les directives de Corona.
En février de cette année, David Carrick, 48 ans, ancien officier de la police londonienne, a été condamné à purger au moins 30 ans de prison après avoir violé plusieurs femmes pendant près de vingt ans. Dans les deux cas, les procédures de contrôle de la police qui auraient pu permettre de découvrir leurs crimes se sont révélées défectueuses.
Depuis que les crimes de Carrick et de Couzens ont été révélés, un certain nombre d’autres affaires impliquant des policiers ont également été mises au jour. Au printemps, un examen des forces de police a conclu que la police londonienne était raciste, misogyne et homophobe.
