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Le navire de croisière échoué depuis lundi après-midi dans le nord-est du Groenland a été dégagé, écrit Arctic Command sur Facebook.
C’est le navire de recherche halieutique « Tarajoq » de l’Institut des ressources naturelles qui a réussi à dégager le navire de croisière « Ocean Explorer », échoué dans l’Alpefjord près de Mestersvig dans le parc national, après plusieurs tentatives infructueuses. Les 206 passagers et membres d’équipage se portent bien dans ces circonstances, selon le commandement de l’Arctique.
Le commandement de l’Arctique avait prévu que le navire d’inspection « Knud Rasmussen » rejoigne le bateau de croisière. Cependant, le navire n’était pas attendu avant vendredi, les conditions météorologiques ayant ralenti le navire.
Mercredi, la police groenlandaise est montée à bord du navire afin d’enquêter sur les causes de son échouement. Elle a interrogé plusieurs membres de l’équipage.
« Nous ne pouvons pas exclure que, dans le cadre de la poursuite de l’enquête, nous devrons procéder à des investigations supplémentaires à bord », a déclaré Malik Olesen, chef de la sécurité de la police du Groenland, dans un communiqué de presse.
L’enquête n’a pas encore donné lieu à des inculpations ou à des arrestations.
Des règles plus strictes
Suite à l’échouage d’un bateau de croisière, la ministre groenlandaise Vivian Motzfeldt, du parti Siumut, souhaite renforcer les règles applicables aux bateaux de croisière dans les eaux groenlandaises.
« La saison des croisières est en cours cette année. Les navires de croisière qui naviguent dans les eaux groenlandaises et dans les fjords ont tous obtenu l’autorisation de naviguer dans nos eaux », a déclaré la ministre au média groenlandais Sermitsiaq.AG.
Le littoral groenlandais s’étend sur 44 000 kilomètres, dont une partie se trouve à l’intérieur des frontières municipales. Le ministre va donc impliquer les cinq municipalités groenlandaises dans la définition des règles applicables au tourisme de croisière le long de la côte. Actuellement, il suffit d’une autorisation pour naviguer dans les eaux groenlandaises, selon Vivian Motzfelt.
« Bien que nous n’ayons pas encore voté à ce sujet au Naalakkersuisut, je ne cacherai pas que la protection des zones devrait bien sûr s’appliquer également au trafic maritime, et qu’il s’agit donc clairement d’un point que nous devons évaluer », a-t-elle déclaré à Sermitsiaq.AG.
