Selon le New York Times, Donald Trump a été bâillonné après avoir attaqué une assistante de bureau sur les médias sociaux lors d’un procès à New York. Le procès porte sur la question de savoir si l’ancien président américain a exagéré sa richesse.
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« Ce matin, l’un des accusés a publié sur un compte de médias sociaux un message faux, condescendant et visant personnellement l’une de mes employées », a déclaré le juge Arthur Engoron lors de l’audience de mardi.
« Bien que j’aie depuis ordonné que le message soit supprimé, ce qui semble avoir été fait, il a également été envoyé par courrier électronique à des millions d’autres destinataires ».
Le juge a poursuivi :
« Les attaques personnelles contre un membre de mon personnel sont inacceptables, inappropriées et je ne les tolérerai pas ».
Selon CNN, M. Trump a fixé directement le juge lorsqu’il a rendu l’ordonnance interdisant à toutes les parties au procès de parler publiquement de l’un des employés du tribunal. Sans entrer dans les détails, le juge a mis en garde M. Trump contre les graves conséquences qu’il encourrait s’il ne respectait pas l’ordonnance.
Selon CNN, M. Trump, un républicain, a publié mardi sur son propre site de médias sociaux, Truth Social, que l’employée en question était la petite amie du président démocrate du Sénat, Chuck Schumer.
Le message était accompagné d’une photo de Schumer et de l’assistante de bureau ensemble.
« C’est une honte. L’affaire devrait être classée immédiatement », a écrit M. Trump.
Dans cette affaire, le tribunal a déjà établi que M. Trump a exagéré l’ampleur de sa fortune personnelle pendant plusieurs années. Avec ses fils Eric et Don Jr. et d’autres membres de l’entreprise familiale, la Trump Organisation, M. Trump aurait menti aux autorités fiscales, aux prêteurs et aux banques sur l’ampleur de sa fortune pendant des années.
L’objectif était d’obtenir de meilleures conditions commerciales. Les accusés l’ont nié.
Trump est un utilisateur fréquent des médias sociaux, ce qui lui a valu plusieurs ennuis. Il a notamment été banni de Facebook et de Twitter. C’est ce qui l’a poussé à créer Truth Social, dans le but de s’assurer qu’il dispose toujours d’une plateforme publique.
