Le ministre suédois des Affaires étrangères, Tobias Billström, a déclaré à la télévision suédoise (SVT) qu’il rencontrerait son homologue turc, Mevlüt Cavusoglu, jeudi pour discuter de l’adhésion de la Suède à l’OTAN.
Découvrez une opportunité exclusive sur notre Telegram !
La rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères aura lieu lors d’une réunion de l’OTAN à Oslo.
« Il (Mevlüt Cavusoglu, ndlr) est revenu très rapidement et a confirmé que nous pouvions être entendus et discuter de la question de l’OTAN », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
Il ajoute que la Suède et la Turquie ont également d’autres questions bilatérales à discuter.
Tobias Billström estime que la question de l’adhésion de la Suède à l’OTAN est apaisée par le fait que les élections turques sont maintenant terminées et que le président Erdogan sait désormais qu’il restera en fonction.
« Nous savons maintenant à qui nous adresser. Je me réjouis de pouvoir passer à la vitesse supérieure et d’accélérer le rythme », a déclaré le ministre des Affaires étrangères à la chaîne SVT.
Selon lui, il est prévu que la Suède devienne membre de l’OTAN lors du sommet de Vilnius.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie a incité la Suède et la Finlande à demander leur adhésion à l’alliance de défense.
La Finlande a finalement été admise au sein de l’OTAN le 4 avril dernier. Cependant, la Turquie et la Hongrie doivent encore ratifier la candidature de la Suède.
La Hongrie est mécontente des critiques suédoises à l’encontre du Premier ministre hongrois Viktor Orban.
La Turquie hésite à donner son accord final en raison des règles suédoises relatives à certains groupes kurdes.
La Suède, la Finlande et la Turquie ont signé un accord tripartite en juin de l’année dernière pour répondre aux préoccupations exprimées par la Turquie.
L’accord comprend, entre autres, une nouvelle législation sur le terrorisme.
C’est précisément ce qu’affirme le ministre suédois des affaires étrangères :
« Nous savons ce que nous avons à faire du côté suédois : respecter les termes du mémorandum trilatéral signé à Madrid l’année dernière », déclare-t-il, soulignant que la nouvelle législation sur le terrorisme entrera en vigueur le 1er juillet.
