Responsable de l’ONU : Le président a été réélu après « l’arrestation d’observateurs et des rapports faisant état de menaces de violence, de harcèlement et de coercition ».

Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, exprime son inquiétude quant aux conditions des élections de cette semaine au Zimbabwe, où le président du pays, Emmerson Mnangagwa, âgé de 80 ans, a repris le pouvoir.

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C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters.

Les préoccupations de M. Guterres comprennent « les arrestations d’observateurs, les rapports d’intimidation des électeurs, les menaces de violence, le harcèlement et la coercition ».

Le chef de l’opposition Nelson Chamis, qui dirige le parti Citizens’ Coalition for Change (CCC), a contesté les résultats officiels des élections. Son parti a obtenu 44 % des voix.

La CCC refuse de reconnaître les résultats des élections ».

« Nous avons gagné cette élection. Nous sommes les leaders. Nous sommes même surpris que Mnangagwa ait été déclaré vainqueur », a déclaré Nelson Chamis lors d’une conférence de presse dans la capitale Harare.

Mercredi et jeudi, les habitants du pays africain se sont rendus aux urnes.

Selon les observateurs internationaux, les élections n’ont pas respecté les normes démocratiques.

Mnangagwa a également remporté une courte victoire sur Chamis lors des élections de 2018. À l’époque, l’opposition a affirmé qu’il y avait eu fraude, mais une cour constitutionnelle a confirmé le résultat.

Au cours de cette campagne électorale, comme lors des élections précédentes, la police du pays a interdit les rassemblements de l’opposition.

Le parti au pouvoir, le Zanu-PF, nie avoir bénéficié d’avantages concurrentiels déloyaux en raison de ces interdictions.

Le chef des observateurs électoraux de l’UE a déclaré vendredi que les élections s’étaient déroulées dans un « climat de peur ».