Pro gamer banni de Call of Duty pour avoir utilisé la triche la plus inutile qui soit

  • Un nouveau cas de tricherie dans Call of Duty, centré non pas sur des avantages déloyaux mais sur la vanité et des excuses absurdes.
  • Le joueur professionnel Jordan « Abuzah » François a admis avoir utilisé des outils interdits pour obtenir des motifs de camouflage exclusifs.
  • Il a été banni de son compte CDL pour l’utilisation de ces outils sur son compte officiel de la League.
  • Malgré son aveu, il soutient n’avoir rien fait de mal, reflétant une mentalité préoccupante parmi les joueurs professionnels.
  • Un nombre surprenant de professionnels risquent des sanctions en utilisant de tels outils, malgré des règles claires contre de telles pratiques.

Un nouveau scandale de tricherie secoue Call of Duty

Santa Monica, USA – Dans l’univers des jeux de tir tels que Modern Warfare 3 (MW3) et Warzone, les tricheurs utilisent habituellement des wallhacks ou des aimbots pour atteindre leurs cibles avec une précision déconcertante. Pourtant, le cas de Jordan « Abuzah » François, un joueur professionnel pour Seattle Surge, se distingue par son caractère inutile et vaniteux. Banni de son compte CDL, il a confessé avoir triché, tout en affirmant n’avoir rien fait de mal.

Admission de l’utilisation d’outils interdits sans remords

Le 10 avril, la communauté de Call of Duty a été ébranlée par ce qui semblait être le millionième scandale de triche. François a été exclu définitivement pour avoir utilisé des outils non autorisés afin d’acquérir des camouflages non disponibles officiellement dans le jeu. Il a admis l’utilisation de ces moyens illicites, tout en maintenant son innocence sur X/Twitter.

Une tricherie esthétique mais révélatrice

Un tricheur inutile : Plutôt qu’un avantage compétitif, Abuzah cherchait à débloquer des items cosmétiques. Ironiquement, ces ajustements visuels ont peu d’impact sur l’expérience des spectateurs lors des diffusions CDL, puisque l’affichage surimpose le motif de camouflage de l’équipe, indépendamment de ce que portent réellement les joueurs.

« Je voulais juste quelques camouflages, je n’ai rien fait de mal, je n’ai rien téléchargé », soutient-il. Cette déclaration souligne une vision déformée de la légitimité de ses actions au sein de la communauté professionnelle.

Une pratique « normale » parmi les pros ?

« C’est ce que tout le monde fait, non ? » Même après sa suspension, François insiste sur le fait que 90 % des participants à la ligue utiliseraient de tels outils pour débloquer des skins. Cette affirmation a provoqué une multitude de réactions, y compris de la part de James « Clayster » Eubanks, triple champion du monde, soulignant la connaissance d’autres joueurs ayant déjà été lourdement sanctionnés pour des infractions similaires.

Des outils interdits mais populaires : Les outils de déblocage, qui permettent aux joueurs d’accéder à tous les contenus, y compris à ceux pas encore publiés, gagnent en popularité malgré des règles explicites les interdisant. Cette tendance inquiétante révèle un risque calculé pris par de nombreux professionnels, incluant supposément 90 % d’entre eux, selon le joueur banni.

L’affaire Abuzah jette une lumière crue sur une pratique troublante au sein de la communauté professionnelle de Call of Duty. Elle révèle non seulement le problème persistant de la tricherie dans les jeux en ligne, mais aussi une culture de minimisation et de justification des comportements déloyaux. Ces actions, bien qu’axées sur des avantages esthétiques plutôt que compétitifs, érodent l’intégrité du jeu et le respect entre joueurs. En tant qu’expert en jeu, il est crucial de rappeler que la clarté des règles et la responsabilité individuelle restent les pierres angulaires d’une compétition saine et équitable.

Chloé

Chloé, rédactrice en chef aguerrie, anime L'Indécapant avec expertise. Pionnière du jeu vidéo, elle critique et décrypte les tendances depuis plus de vingt ans.

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