Le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé pour la première fois mercredi sur l’attaque du grand barrage de Nova Kakhovka en Ukraine.
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C’est ce que rapportent les agences de presse AFP et Reuters.
Le barrage de Nova Kakhovka a subi une explosion dans la nuit de mardi à mercredi, provoquant des inondations et des destructions massives.
La Russie et l’Ukraine se sont mutuellement accusées d’être à l’origine de cette explosion.
Ce n’est que mercredi que Poutine est entré en scène. Lors d’un appel téléphonique avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, il condamne l’incident.
Poutine parle d’un « acte barbare qui a conduit à une catastrophe environnementale et humanitaire de grande ampleur ». Reuters rapporte.
Beaucoup d’incertitudes subsistent sur ce qui s’est passé au barrage.
Les États-Unis ont jusqu’à présent refusé de désigner un responsable. Toutefois, Robert Wood, ambassadeur adjoint des États-Unis auprès des Nations unies, a déclaré mardi qu’il serait insensé que l’Ukraine fasse cela à son propre peuple et à son propre territoire.
Les autorités ukrainiennes ont estimé mercredi qu’environ 42 000 personnes risquaient d’être directement touchées par les inondations.
Entre-temps, le responsable des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, a prévenu que la rupture du barrage aurait « des conséquences graves et profondes pour des milliers de personnes dans le sud de l’Ukraine, de part et d’autre de la ligne de front ».
Il fait notamment référence aux nombreux Ukrainiens dont les maisons seront inondées.
Deuxièmement, il fait référence au fait que les inondations entraîneront une pénurie de nourriture et d’eau potable, et que les eaux torrentielles détruiront les récoltes dans les champs des régions touchées.
Le mur de 30 mètres de haut et de 3,2 kilomètres de long protège un bassin de 18 kilomètres cubes. Ce bassin alimente normalement en eau la péninsule de Crimée, annexée par la Russie en 2014.
Le président ukrainien Volodomyr Zelenskyj a nié que le barrage endommagé aurait des conséquences sur la contre-offensive attendue de l’Ukraine.
