Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que les allégations selon lesquelles une fuite de gaz dans un gazoduc entre la Finlande et l’Estonie, dans la mer Baltique, pourrait avoir été causée par un acte extérieur, constituent une manœuvre de diversion.
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« Toute cette affaire vise à détourner l’attention du sabotage du gazoduc Nord Stream par l’Occident », a déclaré le dirigeant russe, selon Reuters.
M. Poutine, qui s’exprimait lors d’une réunion de la Communauté des États indépendants (CEI) au Kirghizstan vendredi, a déclaré qu’il n’avait jamais entendu parler d’un tel gazoduc en Finlande et que les déclarations faites à ce sujet étaient liées à une manœuvre de diversion.
Les dommages causés à l’oléoduc Balticconnector et à un câble de télécommunications ont été confirmés mardi par un opérateur, la société finlandaise Gasgrid, qui a enregistré une baisse de pression et une fuite possible à la suite d’une tempête survenue dimanche.
L’équivalent suédois de DR, SVT, indique que l’armée finlandaise s’est impliquée dans l’enquête sur la fuite.
Il reste à savoir exactement quel type d’activité externe pourrait être impliqué. Selon les sismologues finlandais et estoniens, aucune activité sismique indiquant une explosion n’a été mesurée.
Dans la nuit de dimanche à lundi, la pression a soudainement chuté dans l’un des gazoducs qui relient le réseau gazier d’Europe du Nord. Le Balticconnector, comme on l’appelle, relie Paldiski en Estonie à Inkoo en Finlande. Selon Gasgrid, il pourrait être hors service pendant plusieurs mois.
La visite au Kirghizstan marque le premier voyage à l’étranger de M. Poutine depuis que la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt à son encontre en mars. Le mandat exige que les membres de la CPI arrêtent la personne contre laquelle il a été délivré si celle-ci met le pied dans les pays concernés.
Outre la Russie, la CEI comprend l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Moldavie, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Belarus.
