Un pasteur kenyan est accusé d’avoir commis des massacres de masse sur les membres de sa congrégation, le New Life Prayer Centre and Church.
C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’intérieur du pays, Kithure Kindiki.
Cette affaire fait suite à celle d’un autre prêtre soupçonné d’avoir encouragé des membres de sa congrégation à se laisser mourir de faim.
On ne sait pas exactement ce qui a conduit à soupçonner de meurtre le pasteur du New Life Prayer Centre and Church, mais plus de 100 personnes ont été retrouvées piégées dans les bâtiments de l’église.
Elles ont été libérées et doivent témoigner.
Le chef de l’église s’appelle Ezekiel Odero. Il a été arrêté et « fait face à des accusations liées au massacre de ses adeptes », déclare le ministre de l’Intérieur du Kenya.
Dans le cadre de la seconde affaire, dans laquelle des membres de l’église se seraient laissés mourir de faim sur ordre de leur pasteur, près de 100 corps ont été retrouvés.
Le pasteur – ou chef de secte – dans cette affaire est Paul McKcenzie, qui dirige une énorme église pouvant accueillir 40 000 membres. Il a dit à ses membres qu’ils rencontreraient Jésus s’ils se laissaient mourir de faim.
Alors que d’autres membres décédés de l’église ont été retrouvés sans interruption, le gouvernement kenyan a promis de sévir contre les croyances extrêmes et déviantes dans le pays.
La police n’a pas établi de lien entre les deux affaires récentes et les autorités n’ont pas fourni d’autres détails sur les allégations contre Odero et son église.
Odero, qui porte généralement une robe blanche et tient habituellement une Bible à la main, a été emmené à Mombassa pour y être interrogé. Son église a son siège dans la ville côtière de Malindi.
Dans le cas de Nthenge, au moins 22 personnes ont été arrêtées. De nombreux enfants ont été retrouvés morts.
On ignore comment Nthenge a pu poursuivre ses activités de prédication après avoir fait l’objet d’une surveillance policière il y a six ans.
Il a été arrêté en 2017 et accusé de « radicalisation », rapportent les médias locaux.
Il a de nouveau été arrêté le mois dernier après que deux enfants sont morts de faim au domicile de leurs parents qui avaient écouté ses messages.
Nthenge sera traduit en justice le 2 mai.
