Près de 4000 corps ont été identifiés en Libye et leur nombre devrait augmenter.
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C’est ce qu’affirme l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon l’agence de presse allemande dpa.
L’organisation indique également que 9 000 personnes sont toujours portées disparues après les inondations dans le pays nord-africain.
Au total, 3958 corps ont été retrouvés et des certificats de décès ont été délivrés.
Ces derniers jours, des bilans contradictoires ont été communiqués par la Libye, divisée politiquement. On parle de 5 000 et de 11 000 morts.
En début de semaine, le maire de la ville de Derna a déclaré que le nombre de morts pourrait s’élever à 20 000 personnes. Plus tard dans la journée de samedi, le gouvernement de la partie orientale du pays, touchée par la guerre civile, a annoncé que le bilan officiel était de 3252 morts.
Deux barrages détruits
Les inondations ont eu lieu au cours du week-end et ont été déclenchées par des conditions météorologiques extrêmes qui ont, entre autres, détruit deux barrages essentiels. Cela a provoqué un raz-de-marée d’une force énorme dans la ville de Derna.
Vendredi en fin de journée, le procureur général de Libye, Al-Siddiq Al-Sour, a déclaré que les responsables de l’effondrement des barrages devaient être poursuivis.
Selon lui, une enquête a été ouverte pour déterminer la cause de l’effondrement.
Le travail de sauvetage n’est pas facilité par le fait que la Libye ne peut pas s’unir comme une seule nation, selon l’agence de presse AFP.
La Libye n’a pas de gouvernement unique, mais est dirigée par un gouvernement dans l’est, qui n’est pas reconnu internationalement, et un gouvernement de transition basé dans la capitale, Tripoli.
Dans un communiqué de presse, le ministère danois des Affaires étrangères a annoncé que le Danemark contribuait à hauteur de 10 millions de couronnes danoises à un effort d’aide d’urgence. Ce soutien a été transmis aux organisations humanitaires danoises présentes en Libye.
