Le nombre de migrants morts en tentant de traverser la Méditerranée l’année dernière a atteint son plus haut niveau depuis 2017.
Découvrez une opportunité exclusive sur notre Telegram !
C’est ce qu’a annoncé l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) de l’ONU mardi, selon l’AFP.
L’OIM a enregistré un total de 3 789 décès en Méditerranée en 2022, soit 11 % de plus que l’année précédente.
Le nombre de décès de migrants en Méditerranée a battu un record en 2017. Cette année-là, l’OIM a enregistré 4 255 décès.
Cela signifie que plus d’un sur deux des 6 877 décès totaux enregistrés par l’OIM parmi les migrants dans le monde se produisent dans la région méditerranéenne.
L’OIM souligne toutefois que ces chiffres sont incertains en raison de l’absence de données officielles.
« Cela suggère que le nombre réel de décès sur les routes migratoires dans et depuis la région de Mena est probablement beaucoup plus élevé que ce qui est rapporté », écrit l’OIM dans un communiqué.
La plupart des morts ne sont jamais identifiés.
La région Mena correspond au Moyen-Orient et à l’Afrique du Nord.
« Ce nombre alarmant de morts sur les routes migratoires dans et depuis la région Mena nécessite une attention et une action immédiates pour améliorer la sécurité et la protection des migrants », a déclaré Othman Belbeisi, Directeur de l’OIM pour la région Mena.
Sur les routes terrestres de la région Mena, 1028 migrants sont morts, selon le décompte de l’OIM. La plupart d’entre eux se trouvaient au Yémen, où « la violence ciblée contre les migrants s’est intensifiée », selon l’OIM.
« Au moins 795 personnes, probablement des Éthiopiens, ont perdu la vie sur la route entre le Yémen et l’Arabie saoudite.
L’année dernière, sur les routes de la région Mena vers l’Europe, « un nombre croissant d’incidents mortels ont eu lieu » après que des bateaux aient voyagé du Liban vers l’Italie et la Grèce.
