Le Premier ministre indien Narendra Modi s’est rendu samedi dans l’État d’Odisha, où au moins 288 personnes ont perdu la vie dans un grave accident de train dans la ville de Balasore.
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Modi a déclaré que les responsables seraient punis.
« C’est un moment triste », a déclaré le Premier ministre au média local Doordarshan, selon l’agence de presse AFP.
Des centaines de personnes ont été blessées après l’accident dans lequel trois trains sont entrés en collision vendredi soir, heure locale.
Le Premier ministre devait inaugurer samedi une ligne de train à grande vitesse entre Goa et Mumbai, équipée d’un système d’évitement des collisions.
L’événement a été annulé après l’accident de vendredi, dans lequel les trains impliqués n’étaient pas équipés de tels systèmes, selon l’agence de presse AP.
Anubhav Das se trouvait dans l’un des wagons arrière de l’un des trains lorsqu’il a entendu « des hurlements et des sons horribles venant du lointain ».
Le wagon dans lequel il se trouvait est resté debout et il a réussi à en sortir indemne.
Cependant, les scènes tragiques ne l’ont pas quitté.
« J’ai perdu de vue le nombre de corps avant de quitter les lieux. Maintenant, je me sens presque coupable », déclare cet Indien de 27 ans.
L’Inde possède l’un des plus grands réseaux ferroviaires du monde, et le pays a connu plusieurs accidents majeurs au cours du siècle dernier.
Le plus grave s’est produit en 1981 lorsqu’un train a déraillé sur un pont à Bihar et s’est précipité dans une rivière. Entre 800 et 1 000 personnes ont trouvé la mort.
Samedi, les secouristes sur le site de l’accident à Balasore n’ont trouvé aucun survivant, ont indiqué les autorités à l’agence AP.
L’opération de sauvetage s’était déroulée à plein régime jusqu’alors, plusieurs corps recouverts de tissus blancs ayant été placés près des voies au fur et à mesure qu’ils étaient récupérés dans les wagons défoncés du train.
Des soldats de l’armée et des hélicoptères ont également participé à l’opération, qui s’est déroulée par 35 degrés de chaleur.
« À 22 heures (vendredi), nous avons pu sauver des survivants. Après cela, il s’agissait de ramasser les corps », a déclaré Sudhanshu Sarangi, chef du service local d’incendie et de secours de l’État, selon l’agence AP.
« C’est très, très tragique. Je n’ai jamais rien vu de tel dans ma vie professionnelle », ajoute-t-il.
