Aung San Suu Kyi, 78 ans, qui a été chassée de la tête du Myanmar par un coup d’État militaire en 2021, sera graciée dans certaines des affaires dont elle fait l’objet.
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C’est ce qu’affirment les médias d’État du Myanmar, selon l’AFP.
Selon l’AFP, elle fait partie des 7 000 prisonniers amnistiés par la junte militaire du Myanmar. Ceci à l’occasion d’une fête bouddhiste.
Cependant, Aung San Suu Kyi n’est graciée que pour 5 des 19 délits pour lesquels elle a été condamnée à 33 ans de prison.
Une source qui souhaite rester anonyme a déclaré à l’agence de presse Reuters qu’elle ne serait pas libérée.
Aung San Suu Kyi est emprisonnée depuis le coup d’État militaire de 2021. Elle a notamment été reconnue coupable d’avoir tenté d’influencer la commission électorale du pays et d’avoir enfreint les restrictions imposées par la loi Corona.
Elle a elle-même nié toutes les accusations, les qualifiant d’absurdes.
Récemment, elle a été transférée d’une prison à un bâtiment gouvernemental. Les raisons de ce transfert ne sont pas claires.
Le parti d’Aung San Suu Kyi s’appelle la Ligue nationale (LND).
Les militaires ont renversé le gouvernement de la LND dans la matinée du 1er février 2021, peu avant que le parlement ne se réunisse pour la première fois depuis les élections.
Dans les premières semaines qui ont suivi le coup d’État, les habitants du Myanmar ont manifesté en grand nombre. Mais les protestations généralisées se sont calmées lorsque les forces de sécurité ont réprimé les manifestants.
Le coup d’État de 2021 a été motivé par le fait que les militaires pensaient que des fraudes avaient été commises lors des élections de 2020, qui s’étaient soldées par une victoire écrasante d’Aung San Suu Kyi.
Les accusations de fraude de l’armée ont été rejetées par les observateurs internationaux et la Commission électorale du Myanmar.
Aung San Suu Kyi a été assignée à résidence en 1989 à la suite de vastes manifestations contre des décennies de régime militaire.
En 1991, elle a reçu le prix Nobel de la paix pour sa lutte en faveur de la démocratie au Myanmar. Cependant, elle n’a été libérée de son assignation à résidence qu’en 2010.
En 2015 et 2020, elle mène son parti à des victoires électorales convaincantes. Cependant, elle est renversée par un coup d’État en 2021.
