La Commission européenne a présenté un nouvel investissement dans l’industrie de la défense. 1,5 milliard d’euros seront alloués sur le budget de l’UE pour renforcer l’industrie européenne de la défense, a proposé mardi la Commission européenne, selon l’agence de presse Reuters. Ce montant correspond à un peu plus de 11,2 milliards de couronnes danoises.
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La raison de cet investissement est la guerre en Ukraine.
« Avec le retour d’une guerre conventionnelle de haute intensité sur le sol européen, l’UE et ses États membres doivent renforcer leur état de préparation », écrit la Commission européenne sur son site web.
La Commission qualifie cette annonce de première stratégie de l’industrie européenne de la défense au niveau de l’UE. Dans le cadre de cette stratégie, les États membres sont encouragés à acquérir conjointement 40 % de leurs équipements de défense. L’objectif est d’y parvenir d’ici 2030. Dans le même temps, l’objectif est que le commerce intra-UE représente 35 % de la valeur du marché européen de la défense.
« Nous devons nous assurer que nous obtenons le bon équilibre transatlantique sans prendre en compte la dynamique électorale américaine », a déclaré la vice-présidente exécutive danoise de la Commission européenne, Margrethe Vestager, selon l’agence de presse AFP.
Elle entend par là que l’UE doit se rendre moins dépendante des approvisionnements américains.
« Nous devons assumer la responsabilité de notre propre sécurité tout en restant pleinement engagés dans notre alliance avec l’OTAN », souligne-t-elle avant de poursuivre :
« Une meilleure capacité d’action fait de nous un allié plus fort ».
La Confédération de l’industrie danoise voit d’un bon œil la nécessité d’acheter davantage d’équipements de défense européens.
« Aujourd’hui, 78 % des achats européens sont effectués auprès de fournisseurs extérieurs à l’UE. Nous devons changer cela », déclare Joachim Finkelman, directeur de la défense et de la sécurité à la DI, dans une déclaration écrite.
En outre, la Commission propose d’utiliser une partie des revenus générés par les fonds russes saisis pour financer l’achat d’armes pour l’Ukraine.
