Une solution à deux États est la voie vers une paix durable en Israël. C’est ce qu’a déclaré le président de l’Union européenne, Charles Michel, à la veille d’un sommet européen extraordinaire qui se tiendra mardi.
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« Nous devons continuer à œuvrer en faveur d’une paix durable fondée sur une solution à deux États. Elle doit reposer sur un engagement renouvelé en faveur du processus de paix au Moyen-Orient », a déclaré Charles Michel.
Une solution à deux États signifierait la création d’un État palestinien. Celui-ci existerait aux côtés d’Israël.
Avant le sommet, les dirigeants de l’UE ont également publié une déclaration commune dans laquelle ils indiquent également que la voie de la paix passe par la création de deux États.
Cela signifie que les pays de l’UE ont désormais une position commune sur le conflit, déclare Charles Michel.
« Nous avons publié une déclaration qui définit notre approche commune et établit une ligne de conduite commune claire », déclare-t-il.
Cette déclaration commune intervient après une semaine au cours de laquelle les attaques du Hamas contre des civils israéliens ont révélé les divisions au sein de la Commission européenne.
Lundi, le commissaire européen hongrois Olivér Várhelyi a annoncé que toute aide de l’UE aux Palestiniens serait suspendue avec effet immédiat.
Cependant, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a ensuite publié une clarification. Elle a déclaré qu’il n’y avait « aucun doute » sur le soutien humanitaire de l’UE au peuple palestinien.
C’est ce type de désaccord ouvert que les dirigeants européens espèrent éviter en établissant une ligne commune.
Dans la déclaration commune, les dirigeants de l’UE soulignent également le droit d’Israël à se défendre conformément au droit humanitaire international et condamnent les « attaques terroristes brutales » du Hamas.
« Rien ne justifie la terreur. Nous soulignons avec force le droit d’Israël à se défendre, conformément au droit humanitaire et international, contre des attaques aussi violentes et aveugles ».
« Nous réitérons l’importance d’assurer la protection de tous les civils à tout moment, conformément au droit international humanitaire », précise la déclaration.
