Bernardo Arevalo a remporté le second tour de l’élection présidentielle au Guatemala.
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C’est ce qu’indiquent les résultats officiels de l’élection lundi soir.
Arevalo a obtenu 59 % des voix avec 95 % des votes comptés.
Sa rivale, l’ancienne première dame Sandra Torres, a obtenu 36 % des voix.
Arevalo a surpris beaucoup de monde en défiant les sondages et en arrivant en deuxième position au premier tour de l’élection en juin.
Arevalo, 64 ans, remplacera l’impopulaire président de droite Alejandro Giammattei, qui n’a effectué qu’un seul mandat pour des raisons constitutionnelles.
Avant le vote de dimanche, les observateurs et d’autres pays ont mis en garde contre les ingérences et les tentatives d’affaiblir le processus électoral.
Cela s’est produit après qu’un procureur de haut rang ait tenté de faire disqualifier Arevalo et ait ordonné des perquisitions dans les bureaux de son parti.
L’autorité électorale déclare qu’il n’y a pas eu de tentatives significatives d’interférence dans les élections de dimanche.
Après un premier tour où la participation a été faible et le nombre de votes nuls élevé, l’autorité électorale fait état d’une « participation historiquement élevée » à la fermeture des bureaux de vote dimanche. Cependant, l’autorité ne précise pas le taux de participation.
Arevalo est le fils du premier président démocratiquement élu du Guatemala, Juan Jose Arevalo. Âgé de 64 ans, il est sociologue et ancien diplomate.
Pendant la campagne électorale, il s’est insurgé contre les politiciens corrompus du pays.
« Nous sommes victimes, en proie, à des politiciens corrompus depuis des années. Voter, c’est dire clairement que c’est le peuple guatémaltèque qui gouverne ce pays, et non les corrompus », déclare-t-il.
Le principal procureur qui a tenté de faire disqualifier Arevalo, Rafael Curruchiche, a déclaré qu’il n’excluait pas que d’autres perquisitions aient lieu après les élections.
Curruchiche fait l’objet de sanctions américaines pour corruption.
Torres est issu d’un parti de centre-gauche et a promis un programme d’aide sociale et un soutien accru aux pauvres du pays.
Cependant, elle a également gagné le soutien de la droite et des chrétiens évangéliques du pays. Cela l’a amenée à adopter une rhétorique plus conservatrice et elle a rapidement été reconnue comme la candidate de l’establishment politique.
