L’OTAN a décidé de renforcer sa présence en mer Baltique après que des infrastructures sous-marines ont été endommagées dans la région.
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C’est ce que rapporte l’agence de presse Reuters.
Les mesures comprennent une surveillance accrue, selon l’OTAN. Des avions, des drones et des navires de déminage supplémentaires seront déployés.
La raison en est que la semaine dernière, des rapports ont fait état de dommages évidents à un gazoduc entre la Finlande et l’Estonie.
Le dimanche 8 octobre, la pression a soudainement chuté dans le gazoduc Balticconnector entre la Finlande et l’Estonie. Le 10 octobre, des dommages ont été signalés.
La cause des dommages n’est pas encore claire.
L’OTAN n’a pas non plus tiré de conclusions.
« Nous continuons à suivre la situation de près et sommes en contact avec nos alliés, l’Estonie et la Finlande, ainsi qu’avec notre partenaire, la Suède », a déclaré Dylan White, porte-parole de l’OTAN, selon Reuters.
La Suède, contrairement à l’Estonie et à la Finlande, n’est pas membre de l’alliance de défense de l’OTAN.
Outre les dommages subis par le Balticconnector, des dégâts ont également été constatés sur un câble de télécommunications entre la Suède et l’Estonie.
Les dommages se seraient produits à peu près au même moment.
Un porte-parole du bureau du procureur estonien a déclaré jeudi soir que l’enquête sur les dommages causés au câble de télécommunications entre l’Estonie et la Suède était considérée comme faisant partie de l’enquête en cours sur les dommages causés au Balticconnector. Reuters rapporte.
Depuis l’explosion, l’année dernière, du grand gazoduc Nord Stream 2 dans les eaux proches de Bornholm, l’infrastructure sensible des câbles et des fils reposant sur les fonds marins, en particulier dans la mer Baltique, fait l’objet d’une attention accrue.
On y trouve un grand nombre de câbles à fibres optiques qui assurent la connectivité à Internet et d’autres télécommunications.
Le Danemark, la Suède et l’Allemagne mènent tous des enquêtes nationales sur le sabotage présumé de Nord Stream.
