L’OTAN est prête à renforcer sa présence de maintien de la paix au Kosovo.
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L’annonce a été faite vendredi par le secrétaire général de l’alliance de défense, Jens Stoltenberg, à la suite d’affrontements meurtriers.
C’est ce que rapporte l’agence de presse AFP.
Vendredi, les Etats-Unis ont également pris position sur les derniers développements dans la région.
Le conseiller à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a exprimé son inquiétude quant à la mobilisation militaire serbe près de la frontière du Kosovo lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre du Kosovo.
La Maison Blanche a fait cette déclaration dans un communiqué, selon l’agence de presse Reuters.
Selon les États-Unis, la Serbie est en train de procéder à un réarmement « majeur » le long de la frontière du pays avec des chars et des troupes, d’après l’agence de presse dpa.
« Nous demandons à la Serbie de retirer ses forces de la frontière et de continuer à réduire les tensions », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
Le week-end dernier, un policier a été tué dans une embuscade dans le nord du Kosovo après des affrontements entre la police et un groupe armé de Serbes.
Selon l’AFP, il s’agit de la plus grande escalade depuis des années dans le conflit entre le Kosovo et la Serbie.
Une trentaine de personnes armées ont pénétré dans un monastère de la ville de Banjska. Au moins trois autres personnes ont été tuées lorsque des coups de feu ont éclaté entre la police et le groupe armé.
Le gouvernement du Kosovo pense que les suspects à l’origine de l’attaque se sont réfugiés en Serbie.
Les tensions dans le nord du Kosovo couvent depuis des mois.
En mai, le gouvernement du Kosovo a installé des maires d’origine albanaise dans quatre municipalités où les Serbes sont majoritaires mais avaient boycotté les élections locales, ce qui a déclenché de violentes émeutes parmi les Serbes de la région.
