Plus de trois semaines de vacance du pouvoir au sein du Congrès américain semblent appartenir au passé.
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Mercredi soir, 220 membres de la Chambre des représentants ont élu le républicain Mike Johnson comme nouveau président.
C’est ce qu’indique le décompte des voix sur la chaîne de télévision C-SPAN.
Les 220 personnes qui ont voté pour Johnson sont toutes des collègues de son parti.
Tous les démocrates présents dans l’hémicycle ont voté pour le candidat du parti, Hakeem Jeffries. Il a obtenu 209 voix.
Mike Johnson, 51 ans – qui soutient l’ancien président Donald Trump – a été élu à la Chambre des représentants en 2016. À ce titre, il n’a pas l’expérience politique et le poids des précédents présidents.
Il est élu dans l’État de Louisiane.
A dirigé les efforts visant à renverser les résultats des élections.
Mike Johnson est surtout connu pour avoir été le fer de lance de 126 politiciens républicains qui ont tenté d’obtenir de la Cour suprême des États-Unis qu’elle annule les résultats des élections dans plusieurs États où Trump a perdu les élections de 2020.
Les démocrates estiment que cela aurait dû empêcher Mike Johnson de se présenter à l’élection présidentielle.
« Lorsque les membres de cette chambre ont voté pour rejeter les résultats de l’élection de 2020, ils ont perdu la capacité de diriger la chambre », a déclaré le démocrate Pete Aguilar lors du débat qui a précédé le vote.
Lors des votes précédents – où les candidats étaient Steve Scalise et Jim Jordan – il y avait de profondes divisions au sein du Parti républicain. Cela s’est traduit par le fait que plusieurs membres ont voté pour d’autres personnes que les candidats.
Les divisions au sein du Parti républicain ont paralysé le Congrès depuis que l’ancien président Kevin McCarthy a été évincé lors d’un vote le 3 octobre.
En particulier, Matt Gaetz, qui appartient à l’aile droite du parti, a poussé M. McCarthy à quitter son poste.
Lorsqu’il n’y a pas de président, les projets de loi ne peuvent pas être votés.
Parmi les prochaines lois en attente d’examen figure un projet de loi budgétaire visant à empêcher la fermeture de l’appareil d’État.
En outre, le président Joe Biden a soumis à l’examen un paquet d’un milliard de dollars comprenant une aide militaire à Israël et à l’Ukraine.
