La semaine dernière, le prix du pétrole se situait juste en dessous de la barre des 100 dollars le baril, qu’il n’avait pas franchie depuis plus d’un an.
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Aujourd’hui, le prix du pétrole est redescendu aux alentours de 86 dollars, après avoir chuté de près de 11 % au cours de la semaine écoulée.
C’est une bonne nouvelle pour les consommateurs danois, qui peuvent non seulement se réjouir d’avoir de l’essence et du diesel moins chers, mais aussi de voir que les prix d’un certain nombre de biens de consommation restent stables.
Selon Kim Blindbæk, économiste senior à la Sydbank, la raison pour laquelle la flambée des prix du pétrole semble avoir ralenti pour l’instant est que les taux d’intérêt et le dollar continuent d’augmenter.
« Des taux d’intérêt plus élevés réduisent l’activité de l’économie mondiale, et un dollar plus fort rend le prix du pétrole plus cher, car le pétrole est réglé en dollars », explique Kim Blindbæk :
« À un moment donné, nous atteignons une ligne de démarcation invisible où les investisseurs estiment que le prix du pétrole est trop élevé. Nous avons déjà atteint cette ligne de démarcation », ajoute-t-il.
Per Hansen, économiste d’investissement chez Nordnet, est du même avis. Il note que les chiffres clés des États-Unis montrent que la demande d’essence a chuté de manière significative au cours du mois dernier.
« La hausse des prix a eu un effet sur la consommation, ce qui est tout à fait naturel aux États-Unis, pays où l’on aime conduire. Les investisseurs craignent qu’une récession américaine ne se soit un peu plus rapprochée », ajoute-t-il.
Les deux économistes s’attendent à ce que les prix de l’essence et du diesel au Danemark baissent dans un avenir proche, parallèlement aux prix du pétrole.
La hausse des prix du pétrole au cours des derniers mois est en partie due au fait que des pays comme l’Arabie saoudite et la Russie ont réduit leur production pour tenter de faire monter les prix.
